MosaikHub Magazine

2 juin 1919. Après avoir abandonné son épouse, Einstein épouse sa double cousine.

jeudi 4 juin 2015

Tout est relatif, sauf l’épouvantable comportement du célèbre physicien envers les femmes.


Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos

D’un côté, Einstein est le génie admiré par la Terre entière, de l’autre ce n’est qu’un minable mâle qui saute les minettes, abandonne sa femme et ses gosses. Et s’il tire la langue sur son célèbre portrait photographique, c’est pour se ficher de notre gueule... Ce fameux 2 juin 1919, il abandonne donc sa première épouse Mileva pour se remarier avec Elsa Löwenthal, sa double cousine avec qui il testait, probablement, déjà les lois de l’attraction universelle quand ils étaient gamins à Munich. En effet, leurs deux mères, Pauline et Fanny, sont soeurs, tandis que leurs deux pères sont cousins germains.

Il préfère bercer ses équations que ses enfants

En grandissant, Elsa et Albert se trouvent séparés. Albert rencontre Mileva Maric à l’École polytechnique de Zurich où elle étudie les mathématiques et la physique. Ils se marient en 1903 après la naissance d’une fillette handicapée mentale, morte probablement de la scarlatine. Fabuleusement douée pour la physique, Mileva file un coup de main à son époux pour élaborer ses théories, tout en accouchant de deux fils. Il faut bien le dire, Einstein est un mauvais mari et un mauvais père. Il préfère bercer ses équations que son épouse ou ses gosses. On lui prête même quelques maîtresses.

Vers 1912, le physicien reprend contact avec sa cousine Elsa, habitant Berlin. Elle est mariée à un certain Max Löwenthal. Que se passe-t-il entre les deux cousins ? Il serait plus facile d’expliquer la théorie de la relativité que leur relation dont on ne sait même pas si elle fait appel au théorème des corps horizontaux. En décembre 1913, il écrit à Elsa : "Chère Elsa, ce n’est pas facile d’obtenir le divorce si on ne dispose pas de preuves de la culpabilité de l’autre partie. Aussi, je traite ma femme comme une employée que je ne peux pas virer. J’ai ma propre chambre, et évite d’être seul avec elle. Mais qu’il serait merveilleux qu’un de ces jours nous puissions partager un petit foyer modeste."

"Lamentables créatures dépendantes"

En 1914, l’Europe entre en guerre. Albert, abandonne le foyer familial à Zurich pour gagner Berlin afin d’y retrouver sa cousine. Il l’adore. Enfin, il adore ses petits plats et la vénération qu’elle lui porte. Alors, pourquoi reviendrait-il au domicile conjugal ? Ce qu’il fait pourtant. C’est que le génial physicien est un être machiavélique. Davantage encore que les caciques de l’UMP pour dissimuler ces comptes de campagne. Il revient pour mieux partir. En effet, il déclare à Mileva qu’il accepte de rejoindre leur domicile, mais à condition qu’elle ne se comporte qu’en gouvernante, renonçant à toute relation intime. Forcément, Mileva refuse avec horreur. C’était le but recherché. S’emparant de ce refus, Einstein se sent libre. Voilà Miléva définitivement seule avec deux gosses à charge. Pour obtenir le divorce, Einstein lui promet une partie de l’argent du prix Nobel. Libre, le voilà libre. Ce qui lui permet de convoler en justes noces le 2 juin 1919 avec sa double cousine. Elle le dorlote, le gave de bons petits plats appris avec Top Chef. Elle lui sert de secrétaire, de femme de ménage, de souffre-douleur, de tout, sauf peut-être d’hétaïre. Il préfère prendre son pied avec des petites poulettes fascinées par le grand savant. Une méchante rumeur insinue qu’il aurait même séduit Isle, la fille d’Elsa...

Durant cinq ans, Einstein ne revoit pas son plus jeune fils, Édouard, surdoué et schizophrène depuis l’âge de 20 ans. Par la suite, il lui rendra visite dans l’établissement où il est interné. Sa dernière visite est en 1933 à la veille de partir s’installer aux États-Unis. Après la guerre, il n’ira jamais le voir, rompant tout contact avec lui. Immense savant, minuscule père ! En Amérique, Einstein poursuit une vie familiale idyllique avec Elsa aux petits soins pour lui. Elle le soigne, le protège des importuns. Lui est heureux, continue de cueillir quelques coeurs par-ci, par-là. Pas sûr, en revanche, que la vie soit belle pour elle. Elle le possède, son génie de cousin, mais à quel prix. Elsa meurt en 1936 d’une maladie du coeur et des reins. Laissons le dernier mot à cet immense génie d’Einstein : "Nous, les hommes, sommes de lamentables créatures dépendantes. Je l’admets avec joie. Mais en comparaison de ces femmes, chacun d’entre nous est un roi."


Accueil | Contact | Plan du site | |

Creative Commons License

Promouvoir & Vulgariser la Technologie