MosaikHub Magazine

Présidentielle américaine, J-129 : la faute de Bill ?

vendredi 1er juillet 2016

Le fait du jour

Peut-être auraient-ils mieux fait de s’ignorer. La rencontre, imprévue selon les protagonistes, entre l’époux de la candidate démocrate, Bill Clinton, et la ministre de la justice en exercice, Loretta Lynch, à l’aéroport de Phoenix (Arizona), lundi 27 juin, a continué de susciter des réactions indignées, jeudi, dans le camp républicain, et en partie consternées chez certains démocrates. Alors que la gestion de la messagerie électronique de Mme Clinton lorsqu’elle était secrétaire d’Etat fait toujours l’objet d’une enquête du FBI, les républicains ont profité de cette entrevue pour rappeler la nécessité d’une enquête indépendante, jugeant qu’un département de la justice sous une administration démocrate ne pouvait enquêter adéquatement sur une candidate démocrate.

Même le porte-parole de la Maison Blanche a été sollicité pour tenter de déminer la portée de ces trente minutes d’entretien, alors que l’affaire des e-mails empoisonne la campagne de Mme Clinton depuis des mois. Donald Trump a jugé, jeudi, que cette rencontre était « l’une des plus grosses histoires de la semaine, du mois, de l’année », mettant en doute la version de Mme Lynch. Celle-ci a assuré que la conversation avec l’ancien président avait porté sur les « petits-enfants et le golf » et non sur les dossiers en cours « qu’il s’agisse de Benghazi ou des courriels ».
La phrase du jour

« Le résultat aurait été inverse. »

Sortant de son silence quatre jours après la décision de la Cour suprême d’invalider une loi texane qui restreignait l’accès des femmes à l’avortement, Donald Trump a assuré que s’il avait été président, il aurait nommé un juge conservateur à la Cour suprême en remplacement du juge Scalia, mort en février, et que la décision en aurait été changée. Ses positions personnelles sur l’avortement ont varié au fil du temps.
La vidéo du jour

C’est plus fort que lui. Alors qu’il critiquait une nouvelle fois les effets des accords commerciaux, notamment avec le Mexique, sur l’économie américaine, Donald Trump a levé les yeux au ciel en entendant un avion et lâché, sur le ton de la plaisanterie : « Ca pourrait être un avion mexicain, là-haut, ils sont prêts à l’attaque… » Quelques secondes auparavant, lors de ce meeting dans le New Hampshire, il avait loué les qualités des dirigeants mexicains… Puis, comme il s’y efforce depuis quelque temps, il a repris le fil de son discours écrit.
Le chiffre du jour

67

C’est la proportion d’électeurs démocrates qui seraient partants pour un troisième mandat de Barack Obama, selon des données de l’institut de sondage WPA Research. Une hypothèse que la Constitution ne permet pas.
La photo du jour

Un débat sur le contrôle des armes à feu devrait finalement avoir lieu à la Chambre des représentants la semaine prochaine. Le sujet divise les camps républicain et démocrate, autant que les deux favoris à la Maison Blanche. Le texte présenté par les élus républicains viserait à empêcher des « personnes suspectées de terrorisme » de se procurer une arme. Une proposition trop floue aux yeux des élus démocrates qui promettent de renouveler leur sit-in dans l’hémicycle, ainsi qu’ils l’ont fait les 22 et 23 juin.


Accueil | Contact | Plan du site | |

Creative Commons License

Promouvoir & Vulgariser la Technologie