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Standing ovation pour les derniers mots de Cameron au Parlement

mercredi 13 juillet 2016

David Cameron a fait le show pour sa dernière séance de questions devant le Parlement.

Cameron part sous l’ovation des MPs. Deux heures environ avant de présenter sa démission à la reine Elizabeth II vers 17h heure locale (16h GMT soit 18h en France), David Cameron a tenu son dernier « Prime Minister’s Questions », sa dernière séance de questions devant la Chambre des Communes, en tant que Premier ministre. Souhaitant ôter tout caractère dramatique à l’événement, le locataire du 10, Downing Street pour encore très peu de temps a multiplié les blagues et autres bons mots. Il a commencé par rire de son emploi du temps « léger » qui l’attendait aujourd’hui, mis à part son rendez-vous avec Sa Majesté.

Comme libéré du poids de ses fonctions, c’est ensuite avec beaucoup d’humour que M. Cameron a prié Jeremy Corbyn, le leader de l’opposition travailliste, de quitter son poste. Le comparant au « chevalier noir des Monty Python et le Saint Graal », il l’a interpellé : « Pour l’amour de Dieu, partez ! ». Mardi, le comité exécutif de son parti l’a justement autorisé à se présenter aux élections pour la direction du Labour, dont la date n’a pas encore été fixée mais pour laquelle Angela Eagle et Owen Smith se sont déjà portés candidats.

« Les rumeurs sont fausses. J’aime sincèrement Larry », le chat du 10, Downing street, a-t-il poursuivi dans un tout autre registre. "Il y a des photos qui le prouvent », a-t-il souligné, brandissant une photo de lui avec l’animal sur les genoux.

"Ne vous éloignez pas trop de l’UE"

Plus sérieusement, David Cameron en a profité pour donner un ultime conseil à son successeur, Theresa May, de dix ans son aînée. « Nous devons essayer d’être aussi proches de l’UE que possible », a-t-il déclaré, en qualifiant « Maggy May », comme elle est surnommée en référence à Margaret Thatcher, de « brillante négociatrice ». « Il est vital pour notre industrie d’avoir un bon accès au marché unique, cela devra être une priorité », a ajouté M. Cameron.

Et de conclure par une dernière note d’autodérision : « La dernière chose que je dirais est que rien n’est impossible en politique (…) si vous vous y mettez sérieusement. Après tout, comme je l’ai dit un jour, j’ai été le futur », a-t-il dit, en s’adressant à lui-même la célèbre pique qu’il avait lancée un jour à l’ex-Premier ministre travailliste Tony Blair. Et de quitter la tribune sous des tonnerres d’applaudissements.


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