MosaikHub Magazine

lundi 30 juin 2014

De la compassion, d’abord, pour les perdants. Car pour les Mexicains, les huitièmes de finale de la Coupe du monde sont un calvaire prolongé. La dernière station a été atteinte, dimanche 29 juin face aux Pays-Bas à Fortaleza. Au coup de sifflet final, les joueurs étaient effondrés sur la pelouse, le défenseur Miguel Layun inconsolable et les tribunes du stade Castelao transformées en vallée des larmes.

En six minutes, un soleil noir a éclipsé l’astre brûlant du Nordeste. A la 88e, les troupes du démonstratif sélectionneur Miguel Herrera menaient 1-0. Elles étaient en passe, après cinq échecs consécutifs en huitièmes de finale, de propulser enfin le pays en quarts. Un niveau qui ne fut atteint que lorsque le Mexique organisa le Mondial, en 1970 et 1986.

Les supporteurs de la Verde étaient confiants dans la solidité de leur défense à cinq, jusqu’alors la meilleure du tournoi (un but encaissé), et dans les réflexes de leur phénoménal gardien Guillermo Ochoa, dont le nom était scandé. Ne venait-il pas de sauver les siens en recevant en pleine figure et à bout portant un ballon qui avait fini sa course sur son poteau gauche ?

Il ne restait plus qu’à résister aux ultimes rushes néerlandais. Facile à écrire. La pression des Oranje et de leur meilleure attaque a fini par payer. Après le but de Wesley Sneijder, les « Mexico ! » ont redoublé de vigueur dans l’attente des prolongations. Mais Arjen Robben en a décidé autrement. Une percée de l’ailier supersonique a provoqué un penalty à la 94e minute. Même Ochoa, pris à contre-pied, n’a rien pu ...


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