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Au Brésil, la présidentielle se joue au centre

vendredi 24 octobre 2014

En attendant de savoir avec certitude où le vent tournera, Dilma Rousseff semble avoir repris du souffle en vue du second tour de l’élection présidentielle, dimanche 26 octobre. La présidente sortante, qui brigue un second mandat, devance dans les sondages, pour la première fois depuis le premier tour du 5 octobre, son rival Aécio Neves, du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB).

La chef de file du Parti des travailleurs (PT, gauche), au pouvoir depuis douze ans, recueille entre 54 % et 52 % des intentions de vote, contre 46 % à 48 % pour son adversaire. Une avance accueillie avec soulagement par l’entourage de la présidente, avant l’ultime duel télévisé sur Globo, la principale chaîne du pays, vendredi soir.
Stratégie offensive payante
Au terme d’une folle campagne électorale aux rebondissements incessants, révélatrice des doutes qui agitent ce pays en pleine mutation, Dilma Rousseff peut compter sur une solide implantation dans le nord et le nord-est du pays, les régions les plus pauvres ou défavorisées. Aécio Neves fera le plein de voix dans les riches Sud et Sud-Est brésiliens, principalement à Sao Paulo, premier bassin électoral du pays. Deux tendances qui rendent compte d’une exceptionnelle cristallisation des votes aux deux extrêmes de la longue échelle sociale brésilienne.

Mais l’essentiel, c’est-à-dire le cœur de la bataille des voix, est ailleurs. Les sondages publiés ces derniers jours semblent montrer que la stratégie très offensive de Dilma Rousseff et du PT contre Aécio Neves porte ses fruits. L’héritière de Luiz Ina...

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