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Coupe du monde - Thiago Silva se défend après ses pleurs : "Je suis un champion, sur et hors du terrain"

vendredi 4 juillet 2014

Critiqué pour ses pleurs avant la séance des tirs au but face au Chili, Thiago Silva est venu s’expliquer en conférence de presse, jeudi.

Thiago Silva, qui avait pleuré avant la séance de tirs au but en 8e de finale contre le Chili, s’est justifié devant la presse jeudi, assurant que cela n’affectait pas son rendement sur le terrain. "Je suis un émotif, je m’émeus facilement. C’est naturel, l’émotion chez l’être humain. Mais à aucun moment ça ne m’affecte sur le terrain. Les gens disent des bêtises, que ça peut affecter le rendement. Moi, mon opinion, c’est que non seulement, ça ne pose pas de problème sur terrain, mais qu’au contraire ça m’aide", a précisé le capitaine brésilien.

"Je n’ai rien en travers de la gorge. Je n’ai pas écouté (les critiques). C’est normal la pression, les commentaires... Psychologiquement, on est bien quand on fait le don de soi pour ce qu’on aime faire. La chose que j’ai eue, c’était pour me soulager. La pression était très forte lors du match. Si tu perds, tu rentres à la maison. Alors c’est pour ça que je voulais enlever la pression, je me donne à fond. Alors forcément je suis ému", a-t-il assuré.

J’ai mes responsabilités, ma maturité, le respect de tous

A un journaliste qui lui demandait si cela avait entamé son crédit comme capitaine, il a répondu : "Quand des choses sont dites, il faut regarder de côté, vers mon commandant (le sélectionneur Luiz Felipe Scolari) qui est là. A aucun moment, il n’a contesté mon attitude. Alors je me fous de ce que peuvent penser les gens. Ils ne me connaissent pas, ils ne savent pas qui je suis au quotidien. José Maria Marin (le président de la fédération) nous a dit qu’il était serein lorsqu’il a déjeuné avec nous. Je me concentre sur mon travail".

"J’ai eu des moments difficiles dans ma vie. J’ai eu la tuberculose, ma vie était en péril. Aujourd’hui je peux dire : ’Je suis un champion, sur et hors du terrain’. J’ai mes responsabilités, ma maturité, le respect de tous", a-t-il conclu.

Luiz Felipe Scolari a ensuite pris la parole pour soutenir son capitaine, évoquant Luis Figo lors du quart de finale Portugal-Angleterre de l’Euro 2004. "J’avais remplacé Figo par Helder Postiga (..) Figo est resté dans le vestiaire. Après les journalistes m’ont reproché le fait que Figo n’était pas avec les autres joueurs mais on a su qu’il était resté devant une image de Notre Dame Fatima en train de prier pour ses partenaires. Chacun a son comportement, il faut respecter les individus", a raconté Felipao


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