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Farming Simulator : vous aussi, conduisez votre tracteur virtuel

jeudi 6 novembre 2014

La célèbre saga Farming Simulator revient avec une version 2015 bourrée de moissonneuses, de vaches et de remorques à grain. Convaincant ?
Par Guerric Poncet

Qui aurait parié que Farming Simulator allait autant cartonner ? Les créateurs du jeu, évidemment ! Le studio Giants a tout misé sur ce titre, où le joueur doit gérer une exploitation agricole, ensemencer les champs avec un tracteur, récolter avec la moissonneuse, gérer son cheptel et exploiter les forêts environnantes. Et ça marche du tonnerre ! Farming Simulator 2015, sorti vendredi 1er novembre sur PC, est déjà un best-seller dans de nombreux pays dont la France (jeux PC et console confondus), et a été la deuxième meilleure vente de la semaine dernière sur la plate-forme de téléchargement Steam. La version 2013 s’était écoulée à trois millions d’exemplaires, et le distributeur Focus Home Interactive compte bien battre ce record.

REGARDEZ la présentation officielle du jeu :
NOTRE AVIS. On a testé dans la vraie vie : conduire un tracteur n’est pas ce qu’il y a de plus folichon. Mais dans le jeu, de façon surprenante, on s’amuse ! Même l’attelage des différents outils et remorques n’est pas une corvée. La gestion de la ferme inclut de nombreux détails, comme l’achat de l’engrais, des semences, des animaux ou encore des terrains. Un tour au magasin permet d’acheter de nouveaux véhicules ou des outils, mais il faut être patient et parfois accumuler une petite fortune avant de pouvoir s’offrir la moissonneuse de ses rêves. Eh oui, on a beau être à quelques semaines de Noël, ce qui occupe notre esprit à cet instant, c’est l’achat d’une arracheuse de betteraves super sexy, avec un gyrophare et un klaxon.

Bon, c’est bien beau, tout cela, mais une fois passée la prise en main, on aimerait que certaines tâches répétitives puissent être automatisées. Si l’on peut embaucher un ouvrier pour faire des allers-retours dans le champ avec la charrue, on ne peut pas lui demander de faire la navette entre la moissonneuse et le silo à grain, avec la remorque chargée d’orge. Idem pour vendre la récolte : impossible de mettre en place une "route commerciale" automatisée, il faut faire le trajet soi-même entre son silo et un point de vente, parfois à l’autre bout de la carte. Pour peu qu’on ait un tracteur un peu faiblard (et c’est le cas pendant les 10 premières heures de jeu), on fait l’aller-retour à 9 km/h, et le bruit du moteur couvre nos sifflotements nerveux.

On rêve donc d’un mode de jeu plus axé sur la gestion économique que sur la simulation de conduite, qui n’est de toute façon pas très réaliste : vous aurez beau percuter une voiture à pleine vitesse ou sauter un ravin avec votre tracteur, il en sortira intact. Le bon côté, c’est qu’on peut parfois laisser le jeu tourner seul et faire autre chose en même temps, par exemple regarder L’Amour est dans le pré à la télé. Mais il faut toujours garder un oeil sur son exploitation, car si on rate le bon moment pour récolter, tous les champs sont pourris et les vaches meurent lamentablement de faim. Et ça a beau être un échec virtuel, c’est un poil frustrant.

Farming Simulator 2015, 29,99 euros, sorti le 1er novembre 2014. Développé par Giants Software et distribué en France par Focus Home Interactive.


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