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L’Europe doit donner un nouvel élan à sa politique migratoire

mardi 28 octobre 2014

Alors que les touristes ont déserté les plages de la Méditerranée, Syriens, Erythréens et autres réfugiés tentent chaque jour de rejoindre l’Union européenne au péril de leur vie. Depuis 2013, il y a eu 3 072 morts en Méditerranée, dont 366 à Lampedusa, en Italie. Depuis 2000, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 22 000 personnes sont mortes en tentant de rejoindre l’Europe. Celle-ci est devenue la destination la plus mortelle au monde, devançant les Etats-Unis, avec 6 000 morts à la frontière avec le Mexique.

Face à la tragédie, l’immobilisme indigne. L’agence européenne de la surveillance des frontières Frontex, qui catalyse les obsessions de la politique migratoire européenne, est en première ligne. L’opération « Frontex Plus » (ou « Triton ») succédera en novembre à l’opération militaro-humanitaire « Mare Nostrum ». Cette dernière, mise en place par l’Italie, a permis de sauver 138 000 personnes en mer en 2014. L’Italie a, depuis un an, pallié les déficiences de Malte, qui conteste ses obligations internationales de sauvetage en mer. Le gouvernement de Matteo Renzi souhaite désormais partager le « fardeau » financier et matériel avec ses partenaires européens.
Ecran de fumée
Les capacités de Frontex pour mener à bien cette mission comme l’a fait « Mare Nostrum » sont mises en doute à la fois par les Etats membres et la société civile. Depuis sa création, jamais une...

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