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Menaces d’attentat à Bruxelles au Nouvel An : trois autres suspects relâchés

vendredi 1er janvier 2016

Les trois derniers suspects interpellés jeudi dans le cadre de l’enquête sur des menaces d’attentats à Bruxelles pendant les fêtes de fin d’année ont été libérés vendredi, a indiqué le parquet fédéral belge.

"Dans le cadre de l’instruction menée à Bruxelles sur les menaces d’attentats qui viseraient des lieux emblématiques de la capitale, les trois dernières personnes arrêtées ont été libérées après audition", a précisé le parquet dans un communiqué.

Dès jeudi en fin d’après-midi, le parquet avait annoncé la libération de trois autres personnes interpellées plus tôt dans la journée.

En revanche, deux individus qui avaient été inculpés mardi dans ce dossier à la suite de descentes de police à Bruxelles et dans ses environs ainsi qu’à Liège (est de la Belgique), ont déjà vu leur détention provisoire prolongée d’un mois.

Le premier, Saïd S, un Belge de 30 ans, est accusé de "menaces d’attentat, de participation aux activités d’un groupe terroriste en qualité de dirigeant et de recrutement en vue de commettre des infractions terroristes, comme auteur ou co-auteur".
Le second, Mohammed K., âgé de 27 ans, est inculpé des chefs de "menaces d’attentat et de participation aux activité d’un groupe terroriste, comme auteur ou co-auteur".

Ils ont été identifiés par leurs avocats comme Saïd Saouti et Mohammed Karay. Les deux inculpés récusent les charges portées à leur encontre, selon leurs avocats.

Mardi, le parquet avait évoqué des menaces "sérieuse" d’attentat au moment de l’annonce de l’inculpation des deux hommes, qui viseraient "des lieux emblématiques de Bruxelles".

Sept perquisitions ont eu lieu jeudi matin dans différents quartiers de Bruxelles, ainsi qu’une commune limitrophe, Leuuw-Saint-Pierre, au sud-ouest de la capitale. Aucune arme n’a été retrouvée mais les enquêteurs ont saisi du matériel informatique et des téléphones, ainsi que du matériel d’airsoft : ce sport, qui se pratique en treillis militaire à l’extérieur, utilise des reproductions d’armes à feu.

Selon une source proche du dossier, les enquêteurs belges avaient dans le viseur un groupe de motards, les "Kamikaze Riders", auquel, selon les médias belges, appartiennent les deux hommes inculpés mardi.

A la suite de la révélation de menaces d’attentats, le bourgmestre (maire) de Bruxelles, Yvan Mayeur, avait décidé, après consultation de l’organe d’évaluation des menaces et des autorités en charge, de "ne pas prendre le risque" et d’annuler le feu d’artifice et les festivités de la nuit du Nouvel An dans le centre-ville de Bruxelles.


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