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Michel Martelly : « J’avais dit à Sophia et à Lamothe qu’ils ne pouvaient pas être candidats à la présidence » -

mardi 16 juin 2015

Michel Martelly brise son silence. Sur la conjoncture, alors que les carnets du CEP mettent hors-jeu des mammouths roses, dont sa compagne, Sophia Martelly, candidate au Sénat et l’ex-Premier ministre Laurent Salvador Lamothe, le chef de l’Etat s’est confié au journal le lundi 15 juin sur le cas de Laurent Lamothe, dépourvu de décharge et évincé de la course à la présidence. Objet d’attaques de certains lieutenants de Laurent Lamothe, Martelly a révélé que Lamothe savait depuis quelque temps qu’il ne serait pas son candidat. « Cela fait quelque temps que je disais à Lamothe qu’il ne serait pas mon candidat parce que j’avais réalisé qu’on allait avoir des élections avec des partis politiques très peu confortables avec Lamothe qui paraissait être un candidat du président qui pouvait sûrement gagner », a confié Michel Martelly, qui craignait le boycott des élections par les autres partis politiques dans ce cas de figure. Pour rien au monde, Michel Martelly affirme n’avoir voulu courir le risque de fragiliser ces élections. Plus loin dans la confidence, dans son bureau au palais, le président, qui raconte avoir fait preuve d’indifférence vis-à-vis de la première dame après son exclusion de la liste électorale, affirme avoir dit à Sophia Martelly Martelly et à Laurent Lamothe « qu’ils ne peuvaient pas être candidats à la présidence ». « Sophia Martelly et Laurent Lamothe ne peuvaient pas être candidats parce que pour ces élections, il fallait créer une certaine crédibilité et susciter la confiance qui permet à tout le monde de penser qu’il peut gagner », a expliqué Michel Martelly dont le premier objectif est de réaliser de bonnes élections, d’éviter une transition politique pour que le pays puisse aller de l’avant. « Je n’ai pas de problème avec Laurent Lamothe. Il pense que je l’ai trahi. Pas du tout, pas du tout », a indiqué Michel Martelly. « Je ne pourrais jamais penser que Lamothe penserait que je le trahirais. Je pense que des gens de son entourage qui veulent le pouvoir peuvent lui faire penser que je l’ai trahi », a-t-il dit avant de marquer la différence entre lui et Lamothe. « C’est là peut-être que je dis que mon frère reste jeune parce que des gens de son entourage peuvent l’orienter », a poursuivi Michel Martelly. « Lamothe peut avoir plus de fougue, être plus hitech que moi mais attention, ce n’est pas le hitech qui m’a fait, ni l’argent. C’est ma profondeur et ma grandeur qui m’ont fait », a expliqué Michel Martelly, martelant que son objectif est la tenue de bonnes élections. Le président Michel Martelly a souligné qu’il n’a jamais tenté de contrôler aucun des quatre CEP montés pendant ces dernières années. Celui-là a les coudées franches pour faire son travail. Pour illustrer, le président est revenu sur son comportement face à la première dame quand celle-ci a reçu le carnet du CEP. « Je l’ai regardée dans les yeux sans lui dire bonjour ou bonsoir », a raconté le président. « Michel Martelly aurait bien aimé que son épouse soit sénateur mais je suis président et le président doit planer au-dessus de tout cela », a-t-il affirmé, décontracté. - See more at : http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/146146/Michel-Martelly-Javais-dit-a-Sophia-et-a-Lamothe-quils-ne-pouvaient-pas-etre-candidats-a-la-presidence#sthash.FOKVeWht.nAqD2wDl.dpuf
Roberson Alphonse robersonalphonse@lenouvelliste.com


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