MosaikHub Magazine

Moins de la moitié des demandes de « droit à l’oubli » satisfaites par Google

samedi 11 octobre 2014

Google a mis à jour vendredi 10 octobre, son rapport de transparence, un document qui liste les demandes qui lui ont été faites par les gouvernements et les autorités (de retrait de contenu ou d’information sur ses utilisateurs notamment). Fait nouveau, cette dernière livraison comporte les demandes de déréférencement faites au nom de la récente décision de la Cour de justice de l’Union européenne concernant le « droit à l’oubli ».

Le nombre de demandes continue à augmenter : à ce jour, le moteur de recherche a reçu 144 907 demandes individuelles, concernant 497 507 résultats de recherche. Le moteur de recherche en avait déjà reçu 91 000 au milieu de l’été.

Lire : La France championne d’Europe du droit à l’oubli

La France est toujours championne d’Europe des demandes de déréférencement, avec plus de 28 898 demandes pour presque 89 125 adresses, devant l’Allemagne et le Royaume-Uni.

LE RATIO S’INVERSE EN FRANCE

Globalement, Google accède à moins de la moitié des demandes : seuls 41,8 % des résultats de recherche sont effectivement partiellement retirés du moteur de recherche. En France, le ratio s’inverse : un peu plus de la moitié des demandes sont honorées.

Google donne, et c’est une première, quelques exemples anonymes de demandes reçues. Une internaute allemande victime de viol a par exemple demandé à Google la suppression des résultats de recherche d’articles relatant l’agression. Lorsqu’on recherche son nom dans le moteur de recherche, ces articles n’apparaissent plus. A l’inverse, un Italien a demandé la suppression de liens vers des articles de presse évoquant sa condamnation récente dans une affaire de délits financiers. Google explique avoir maintenu les résultats de recherche.

L’entreprise lève aussi le voile sur les sites les plus concernés par ces demandes de déréférencement : il s’agit avant tout de réseaux sociaux (Facebook, Badoo) ou de sites agrégeant les informations personnelles d’individus disponibles sur Internet (Yatedo, Profileengine). A noter que YouTube, le site de vidéo, arrive en troisième position de ce classement


Accueil | Contact | Plan du site | |

Creative Commons License

Promouvoir & Vulgariser la Technologie