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NBA : Golden State terrasse LeBron James en finale

mercredi 17 juin 2015

La meilleure équipe de NBA a terrassé le meilleur joueur du monde : après quarante années d’attente, Golden State n’a pas laissé passer sa chance mardi face à LeBron James qui a capitulé après avoir tenu à bout de bras Cleveland, seul ou presque, durant toute la saison.

Les Warriors se sont imposés quatre victoires à deux dans la finale 2015 après avoir décroché la quatrième victoire sur le parquet de Cleveland 105 à 97.

La franchise californienne, longtemps moquée à travers tous les Etats-Unis pour ses échecs répétés, qui ne figurait pas parmi les prétendants au titre en début de saison, attendait ce trophée depuis 1975 et en compte désormais quatre à son palmarès.

Comme un symbole de son impressionnante domination depuis novembre, ce match N.6 a été maîtrisé de bout en bout par Golden State.

La meilleure équipe de la saison régulière a toujours fait la course en tête à l’exception des trois premières minutes de la rencontre et un très bref moment durant la 3e période.

Elle a compté jusqu’à 15 points d’avance (73-58) et a écoeuré définitivement LeBron James et ses coéquipiers qui après avoir remporté deux des trois premiers matches ont concédé trois défaites successives.

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Le joueur de Cleveland LeBron James sort du terrain …
Le joueur de Cleveland LeBron James sort du terrain lors de la finale de la NBA, le 16 juin 2015

- Douce revanche pour Curry -

"On a trouvé la recette du succès, on n’en a jamais dévié. C’est vraiment spécial de réussir une telle saison du début à la fin", a souligné Stephen Curry, le meneur des Warriors élu meilleur joueur de la saison 2014-15.

Son équipe n’a connu que cinq défaites lors des play-offs pour douze victoires. Elle avait réussi une saison régulière quasiment sans précédent dans l’histoire avec 67 victoires en 82 matches avec seulement deux défaites dans leur salle.

Le sacre de Golden State qui succède à San Antonio, est d’abord celui de Curry qui a connu début de finale délicat avant de retrouver sa redoutable efficacité au tir notamment à trois points lors des trois derniers matches.

"Le dernier quart-temps a été le plus long de toute ma vie. C’est incroyable de remporter ce titre quand je pense à tout le chemin parcouru avec cette équipe depuis que j’ai été drafté en 2009", a souligné ce fils d’un ancien joueur de NBA passé notamment par Cleveland.

La revanche est douce pour Curry qui a longtemps suscité le scepticisme parmi les entraîneurs de NBA à cause de son physique relativement modeste (1,91 m, 86 kg).

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Stephen Curry (d) des Warriors Golden State aux prises …
Stephen Curry (d) des Warriors Golden State aux prises avec James Jones de Cleveland, en finale de l …

Il a explosé cette saison sous la direction de Steve Kerr, l’autre artisan de ce sacre.

- Kerr, premier rookie sacré depuis 1982 -

L’ancien coéquipier de Michael Jordan, quintuple champion NBA avec Chicago et San Antonio, a frappé fort à 49 ans dès sa première saison comme entraîneur de NBA : il est le premier coach débutant sacré dès sa première saison depuis Pat Riley en 1982 avec les Los Angeles Lakers.

"J’ai eu la chance de jouer avec des joueurs exceptionnels et d’être dirigé par des entraîneurs sans équivalent", a insisté Kerr, tenant d’un basket total proche de celui des San Antonio Spurs de Gregg Popovich, l’un de ses mentors.

"J’ai eu la chance aussi d’hériter d’une équipe déjà fantastique et d’avoir parmi mes joueurs quelqu’un comme Steph, travailleur et pensant constamment au bien de l’équipe", a-t-il rappelé.

De son côté, LeBron James a perdu sa deuxième finale consécutive et sa deuxième finale avec Cleveland.

"King James", revenu l’été dernier à Cleveland après quatre saisons et deux titres avec Miami, a pourtant sans doute disputé la meilleure finale de sa carrière.

Après les blessures de Kevin Love et de Kyrie Irving, ses deux partenaires du "Big Three", il a tenu son équipe, inexpérimentée à ce niveau, à bout de bras pendant toute la finale, avant de rendre les armes.

"King James", auteur de 32 points mardi, n’a pas réussi à mettre fin à la "malédiction" touchant la ville de l’Ohio qui n’a plus remporté de titre majeur en sport professionnel depuis 1964.

"C’est ma quatrième finale perdue, c’est dur, cela fait mal, j’ai tout donné, il va falloir donner encore plus", a-t-il admis.


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