Doodle : l’équinoxe d’automne célébré par Google
Le moteur de recherche met en avant ce mardi l’instant de l’année où le Soleil passe exactement au zénith de l’équateur terrestre.
Les saisons changent, et Google compte bien le rappeler aux internautes. Le moteur de recherche met en effet en avant ce mardi 23 septembre l’équinoxe d’automne, instant de l’année où l’astre solaire traverse le plan équatorial terrestre. Le soleil change alors d’hémisphère céleste, et il se trouve au zénith de l’équateur terrestre.
L’équinoxe d’automne, comme celui de printemps d’ailleurs, correspond à une date où le jour et la nuit ont des durées égales, ce qui explique notamment l’étymologie du terme. Ce dernier vient en effet du latin "aequinoctium", de "aequus", qui signifie "égal", et "nox", "noctis", qui veut dire "nuit". Une année est marquée par deux équinoxes : le premier entre les 19 et 21 mars - il s’agit alors de l’équinoxe de printemps - et le deuxième, célébré ce mardi par Google.
Pour déterminer la date de l’équinoxe, il suffit d’observer le lever du Soleil, par rapport au point situé plein Est, ou alors plein Ouest pour le coucher. Cette technique n’est toutefois pas très précise. Un observatoire astronomique préférera ainsi se servir d’une lunette méridienne qui lui permettra alors de déterminer le moment où le Soleil passe sur l’équateur céleste, et donc une distance zénithale égale à la latitude du lieu d’observation.
Un passage de saison en couleurs
Pour son doodle du jour, Google fait une nouvelle fois preuve d’humour et de poésie. L’arrivée de l’automne est ainsi représentée par le changement de couleur des feuilles d’arbres, au passage d’un petit personnage animé. Les feuilles, qui passent ainsi de teintes bleutées à des couleurs plus proches de l’orange et du jaune, tombent finalement des arbres, qui se retrouvent complètement nus. Quant au petit personnage, il garde le sourire, d’autant plus qu’une feuille se pose sur sa tête.
Plusieurs auteurs ont évoqué l’équinoxe d’automne, notamment Jules Verne : "J’affirmerais presque que dans quinze jours, au 22 septembre, en plein équinoxe, c’est-à-dire au moment même où le phénomène atteindra son maximum, le déplacement des eaux ne dépassera pas un pied et demi sur les rivages du cap Bathurst", a-t-il notamment écrit dans Le Pays des fourrures.
