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"Libérée du passé", Valérie Trierweiler se confie

jeudi 9 octobre 2014

Dans une interview à "Paris Match", l’ex-première dame revient sur la publication de "Merci pour ce moment" et sur sa nouvelle vie de grand reporter.

L’opération réhabilitation (ratée) de Valérie Trierweiler se poursuit. Mais alors que les Français ne semblent pas porter particulièrement l’ex-première dame dans leur coeur (selon un récent sondage, ils sont sept sur dix à avoir une mauvaise opinion d’elle), il y a fort à parier que l’interview que la journaliste accorde ce jeudi à l’hebdomadaire Paris Match - pour lequel elle travaille - n’arrange rien.

C’est une Valérie Trierweiler "libérée du passé" et "plus sereine" qui est rentrée de Madagascar, où elle était partie faire un reportage pour échapper à la tourmente médiatique déclenchée par la publication de son ouvrage consacré à sa relation avec François Hollande et son passage à l’Élysée. À l’exception de quelques tweets pour remercier ses soutiens et ses lecteurs, la journaliste ne s’est en effet pas exprimée sur Merci pour ce moment, écoulé à ce jour à 500 000 exemplaires.

"Personne ne me reconnaît au fin fond d’un village de Madagascar ou dans un quartier défavorisé au bout du monde. C’est sans doute la meilleure façon de passer à autre chose, de tourner la page. Et d’être enfin moi-même, libérée du passé", témoigne-t-elle dans les colonnes de Paris Match ?

Prendre le large

Car loin de la politique, là où "les enfants fouillent les ordures, engloutis jusqu’à la taille dans les immondices, au lieu d’aller à l’école", Valérie Trierweiler, débarrassée des oripeaux du pouvoir, a entamé une carrière de grand reporter. "Valérie a fait des heures de pistes, dormi avec les cafards et les souris pour aller à la rencontre de cette misère", écrit Catherine Schwaab, qui a réalisé l’interview de sa consoeur.

L’occasion pour la journaliste de couper les ponts et de prendre du recul au contact des plus démunis. "La politique isole de tout et de tous. Un dirigeant ne voit pas la réalité", justifie-t-elle, avant d’ajouter : "J’ai ressenti le besoin de parler de la douleur de ceux qui souffrent en silence et de relayer le travail de ceux qui les aident."

Exit les salons dorés de l’Élysée pour l’ex-première dame, qui n’hésite pas à renoncer à son confort quand il le faut. "Oui, le photographe Corentin Fohlen et moi avons dormi (séparément !) dans les chambres miteuses d’un hôtel à 2 euros", explique-t-elle dans l’interview, selon un extrait cité par Le Plus du Nouvel Observateur.

L’écriture l’a sauvée

Lucide et modeste, la journaliste reconnaît pourtant qu’elle est loin de vivre le quotidien des reporters de guerre, pour le travail desquels elle redit toute son admiration. "Cela n’a rien à voir avec le reportage de guerre. Je n’ai pas entendu de balles siffler à mes oreilles. De nombreux confrères prennent des risques en se rendant dans des zones de conflit. Pour témoigner, certains y perdent la vie. J’ai un immense respect pour eux."

L’ex-première dame revient également sur son ouvrage et avance que "l’écriture (l)’a aidée à surmonter le passé" et qu’elle était "heureuse de l’avoir fait". Mais, même si elle admet que, "quand on écrit ou qu’on agit, il est naturel de s’exposer au jugement d’autrui", l’ex-première dame affirme qu’elle "n’accepte pas les accusations de mensonges".


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