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Les différentes vitamines

Les vitamines : Connaitre les bienfaits et les méfaits des vitamines

vendredi 1er août 2014

Notre organisme ne peut fonctionner sans vitamines, elles nous sont indispensables. Seulement, il n’est pas capable d’en produire. On en trouve donc la source dans notre alimentation. Tant qu’elles sont consommées en quantité idéale, elles sont un bienfait pour notre organisme. Mais lorsqu’on n’en ingère pas assez, ou trop, notre corps s’en voit déréglé. Voyons, pour chaque type de vitamines : où les trouver et les conséquences d’une carence ou d’une sur-consommation, différentes pour chacune.

Nous ne parlerons cependant pas de certaines vitamines (B4,B13,P,T et B15) car leurs bienfaits n’ont pas été scientifiquement prouvé, et les risques de carence et surconsommation peu conséquents, voire inexistant.

La vitamine A
Aussi appelée Rétinol, on la retrouve dans tous les fruits et légumes. Dans notre organisme, elle est présente en grande quantité dans le foie. Dans les PED (pays en voie de développement), la carence en vitamine A est très fréquente et engendre de graves problèmes. Elle est notamment la cause première de cécité définitive, elle entraine également des problèmes de peau sèche et des ulcérations de la cornée.
A l’inverse, dans les pays développés, c’est sa sur-consommation qui pose problème. Cela engendre en effet des douleurs osseuses, des problèmes de peau sèche, des chutes de cheveux et des maux de tête très douleureux dû à une forte pression intracrânienne.

La vitamine B1
Aussi appelée Thiamine, elle est présente dans bon nombre de nos aliments : le pain, le riz, la viande de porc notamment.
Sa carence impliqe de graves atteintes du système nerveux, notamment des nerfs périphériques sous forme de fourmillement, de paralysie. Dans certains cas bien plus préoccupants, elle peut engendrer des comas, voire le décès du malade.Ce peut aussi toucher le coeur, en entrainant oedèmes et insuffisance cardiaques importantes.
Dans les PED, la carence en vitamine B1 est très fréquente en Asie, sous le nom bien connu de "béribéri". Dans nos pays développés en revanche, elle est très présente chez les personnes alcooliques, et chez celles qui ont subis des interventions chirurgicales (les perfusions de glucoses poussaient le corps à consommer plus de vitamine B1 qu’il ne le ferait en temps normal).
La surconsommation de vitamine B1 est inexistante : l’organisme l’éliminant seul à travers le duodénum (ou intestin grêle).

La vitamine B2
Aussi appelée Riboflavine, elle est très répandue dans notre consommation alimentaire, notamment dans tout ce qui est d’origine animale (viande, oeufs...) et végétale (la levure de bière par exemple).
Une carence en vitamine B2 engendre de nombreux problèmes de sécheresse (de la peau, des lèvres, de l’oeil, des organes génitaux...) et est souvent dûe a de la malnutrition. Elle est toujours accompagnée de carences en d’autres vitamines B. Le risque de cette carence est d’autant plus fort que notre corps ne stocke pas la vitamine B2.
Les problèmes de sur-consommation sont inexistants, hormis qu’un excès peut diminuer l’effet de certains antibiotiques (notamment l’érythromycine et les cyclines).
Certaines personnes nécessitent d’avantage de vitamine B2 que la normale : ls femmes enceintes, les malades souffrant d’excès thyroïdiques et celles prenant certains médicaments comme la chlorpromazine et l’imipramine...

La vitamine B3 (ou PP)
Aussi appelée acide nicotinique, nicotinamide ou niacide, cette vitamine est très présente dans les végétaux (fèves, fruits, levure de bière, germes de blés) et animales (foies et poisson). Notre corps en fabrique également lui-même, mais en quantité trop faible pour nous suffir.
Sa carence peut entraîner la pellagre (qui se reflète par une inflammation et une pigmentation de la peau qui rend l’exposition au soleil difficile), également une inflammation des intestins.
La carence en vitamine B3 n’est dû qu’à de la malnutrition. Elle est cependant facilitée par l’alcoolisme, le diabète, certains médicaments antituberculeux et antibiotiques, certains cancers, la cirrhose et les problèmes de malabsorption.
La surconsommation de vitamine B3 implique rougeur, hyper-glycénie, hépapites et diarrhées.

La vitamine B5
Egalement appelée acide pantothénique (littéralement, cela signifie qu’on en trouve partout), elle est donc très présente dans nos aliments. Elle sert à la formation d’un coenzyme particulier, servant à la transformation des sucres, des graisses et à la synthèse des hormones cortico-surrénaliennes.
Il n’y a pas de carence connue, ni de surdosage.

La vitamine B6
Aussi appelée pyridoxine, on retrouve cette vitamine dans la viande, le poisson, les produits laitiers, les oeufs, les légumes verts, les fruits, la levure de bière, les céréales... Autant dire qu’elle est quasimment présente partout. Elle présente l’inconvénient de réduire l’efficacité de certains médicaments pour la maladie de Parkinson.
Une carence en vitamine B6 implique des problèmes cutanés (peau grasse, irritation) et l’inflammation de la langue. Dans les cas les plus graves, elle entraine dépressions, grosses fatigues, convulsions et anémies. Le plus souvent, elle est dûe à la prise de certains médicaments (comme l’hydralazine, l’INH et la pénicillamine).
La surconsommation de vitamine B6 entraîne des troubles sensitifs persistants.
Certaines personnes ont un besoin accru en vitamine B6 : grossesse, prise d’oestro-progestatifs, alcool, consommation élevé de protides... en sont la cause.

La vitamine B8 (ou H)
Egalement nommée biotine et coenzyme R, on la retrouve dans de nombreux aliments, dont les abats, les céréales, certaines fèves, etc...
Une carence en vitamine B8 ne peut etre dûe qu’à des régimes alimentaires dangereux (comme le végétaliennisme). Elle implique de graves troubles difestifs, cutanés et neurologiques.
La surconsommation n’a pas de conséquences graves connues.

La vitamine BC
On l’appelle aussi acide folique, ce qui signifie qu’elle est présente dans de nombreux végataux, particulièrement dans les épinards, ainsi que dans le foie et les viandes.
Sa carence entraîne anémie, perte de la résistance aux infections, atteintes nerveuses (diminution de la force et fourmillement) et des troubles du comportement. Elle est particulièrement dangereuse chez la femme enceinte, le foetus pouvant être atteint de malformation. La carence en vitamine BC est facilitée par certaines situations (grossesse, prise d’oestroprogestatifs, de certains antibiotiques et d’anticonvulsivants) et par la prise excissive d’alcool.
La surconsommation de vitamine BC n’a pas d’effet connu.

La vitamine B12
Egalement appelée cobalamine, elle est fortement présente dans les viandes et les laitages.
Sa carence ne peut être dûe qu’à des inflammations ou ablations partielles de l’estomac ou de l’intestin qui implique une mauvaise absorption de la vitamine B12 dans l’estomac. La maladie de Biermer peut aussi en être la cause.
La carence en vitamine B12 provoque des atteintes aux nerfs périphériques (fourmillement, dépression, délires, paralysies...), de l’anémie et chez l’enfant des risques de retard de croissance et de développement. C’est une des raisons pour lesquelles il est très risqué d’imposer à l’enfant un régime végétalien.
Les risques de surconsommation ne sont pas connus.

La vitamine C
Egalement nommée acide ascorbique, elle est présente dans tous les fruits et légumes, en plus grande quantité dans les agrumes, ainsi que dans les abats et le lait maternel.
Une carence en vitamine C peut engendre (rarement) le scorbut, l’asthénie, ainsi que des hématomes et saignements qui selon leurs gravités peuvent entrainer le décès du souffrant.
Certaines études lui voueraient des capacités anti-infectieuses importants et anti-cancereuses, mais rien n’est encorre assuré.
La surconsommation de vitamine C n’entraine rien de grave, hormis des troubles du sommeil (insomnie et hyposomnie) et des coliques.

La vitamine D
On la retrouve dans l’oeuf, le beurre, le foie (en particulier le foie de morue). L’organisme en synthétise au niveau cutané sous l’effet des ultra-violets.
Elle est nécessaire à la fixation du calcium sur les os. Le lait n’en comportant pas, cela doit être compensé chez le nourrisson par un apport supplémentaire ainsi qu’une exposition au soleil.
Chez l’adulte, la carence en vitamine D peut être dûe à la survenue de diahrées aïgues par stéatorrhée (c’est à dire que les graisses sont éliminées dans les selles), suite à des maladies du pancréas et du foie. La carence en vitamine D peut également être engendrée par de graves insuffisances rénales, et par la prise de médicaments contre l’épileptie (qui modifient la vitamine D en forme inactive).
Cette carence entraîne chez l’enfant du rachitisme, et de l’ostéomalacie chez l’adulte (c’est à dire fragilisation des os, retards de croissance et déformations osseuses).
La sur-consommation de vitamine D se nomme "hypercalcémie" (soit excès de calcium). Ce peut engendrer par la suite agitation, nausées, déshydratation dû à une plyurie (perte urinaire excessive), forte fatigue, convulsions et dans les cas les plus graves arrêt cardiaque. L’hypercalcémie est dangereuse, elle doit être traitée rapidement.

La vitamine E
On la trouve dans la plupart des graisses comestibles (huile de céréales, margarine, beurre, jaune d’oeuf, produits laitiers...) légumes verts, viandes, poisson, jaune d’oeuf... Elle a la propriété d’être un conservateur, un anti-vieillissement, un anti-infectieux, un facilitateur de fécondité, et un anti-oxydant. La vitamine E intervient donc dans l’immunité et la fertilité.
Sa carence n’est rencontrée que rarement. Mais lorsqu’elle tel est le cas, elle entraine anémie, trouble nerveux et problèmes rétiniens (chez l’enfant).
La surconsommation n’engendre pas de trouble connu.

La vitamine K
L’organisme la transforme en vitamine K1 puis K2, pour ensuite l’absorber au niveau du tube digestif pour être stockée dans le foie. Elle procure l’avantage de permettre la coagulation du sang. Certaines recherches portent sur le fait que cette vitamine pourrait servir à controler certaines maladies de types phlébites et embolies...
En conséquence, la carence en vitamine K entraine des hémorragies et des hématomes. Elle est dûe à la prise de traitements antibiotiques qui détruisent les bactéries intestinales, ou à certaines maladies du foie ou du pancréas qui réduise l’absorption des graisses. La vitamine K étant liposoluble, c’est à dire qu’elle se dilue dans les graisses, cela entraine des carences.
Le nourisson en revanche, n’ayant pas de stock hépatique, doit recevoir une dose de vitamine K1 pour compenser ce manque.


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