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Non, Valérie Trierweiler ne s’est pas battue dans un bar !

jeudi 16 octobre 2014

Jean-Noël Mirande assistait à la petite fête au cours de laquelle elle en serait venue aux mains avec l’ex-femme de Michel Sapin. Mensonges et calomnies !

Par Jean-Noël Mirande

"Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes." Le constat de Victor Hugo sur la médisance envers autrui est plus que jamais d’actualité, même si au XIXe siècle la rumeur mettait plus de temps à se propager qu’aujourd’hui. Depuis que Valérie Trierweiler a quitté les pages politiques pour la rubrique dite "people", elle est la cible évidente des accusations les plus farfelues, les plus folkloriques, voire les plus sordides. Certains sans avoir tort diront qu’elle en est la seule responsable. Elle a joué avec le feu et allumé la mèche de la transgression, qu’elle ne s’étonne pas alors d’être ainsi devenue une tête de Turc. L’arroseuse est arrosée et ce serait un juste retour des choses. Est-ce une raison pour la charger de toutes les vilenies du moment ?

France dimanche, journal à scandales, se fait l’écho en une, pour faire le buzz, d’une altercation entre l’ex-première dame et l’ex-épouse d’un ministre. Quel crédit porter à cette information reprise partout en quelques heures ? Le conditionnel relativise, mais ne minimise pas la rumeur. Cette information - faut-il l’appeler ainsi ? - n’est ni vérifiée ni recoupée auprès des personnes présentes ce soir-là. L’affaire sent le soufre et nourrit la chronique joyeuse et scandaleuse, cela suffit à lui porter crédit. Et chacun d’aller colporter l’anecdote comme s’il en avait été le témoin direct. Le copier-coller est-il devenu une vérité admise une fois pour toutes ?

Les personnes présentes le dimanche 28 septembre dernier au Banana Café dans le quartier des Halles n’ont pas assisté à la même scène. Qui a vu cette bataille de dames au fond de la salle dans un recoin ? Si une altercation a bien eu lieu entre deux personnes, Valérie Trierweiler était là justement pour les séparer. Elle n’était ni éméchée ni échauffée et l’ex-épouse du ministre non plus. C’est ce dont je puis modestement témoigner, étant présent à ce moment précis.

"Circulez, il n’y avait vraiment rien à voir"

Il est vrai que le journal qui se vante d’être "le premier journal people de France" n’avait aucun intérêt à raconter une querelle entre madame X et madame Z : "En revanche, mêler celle par qui le scandale est arrivé avec un livre dont toute la ville parle à défaut de l’avoir lu est beaucoup plus croustillant", reconnaît Michel Michel, le patron de l’établissement qui organisait cette fête privée. Il avoue lui aussi n’avoir pas été le témoin d’une telle bagarre.

"Circulez, il n’y avait vraiment rien à voir ce soir-là. Deux garçons fêtaient leur premier anniversaire de mariage. Leur amie Valérie Trierweiler dansait, chantait et s’amusait. En a-t-elle encore le droit ?" ajoute-t-il. Elle a seulement pris la parole pour dire : "Quand je vois Jean-Luc et Christophe, je crois encore à l’amour !"
On a du mal à imaginer comment avec tous les portables présents et les dizaines de photos prises ce soir-là, l’ex-première dame aurait pu se conduire comme une virago sans que ce moment soit immortalisé. Il fut un temps où personne n’accordait de crédit à de telles informations livrées par une "certaine presse", disait-on pudiquement. Les temps ont changé. Valérie Trierweiler ne mérite ni cet excès d’honneur ni cette indignité.


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