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Spécial phytothérapie : l’olivier, pour que le coeur batte en paix

dimanche 9 novembre 2014

Les feuilles de cet arbre biblique sont très utiles pour combattre l’hypertension artérielle et l’excès de cholestérol dans le sang.
Par Anne Jeanblanc

L’olivier, qui aurait été domestiqué en Crète environ 3 500 ans avant notre ère, est très facilement identifiable en raison de son tronc tortueux, recouvert d’une écorce grise. Il peut atteindre dix mètres de haut. Ses feuilles, persistantes, oblongues et lancéolées, sont vert cendré au-dessus et d’un blanc soyeux en dessous. Les fleurs sont blanches et réunies en grappes à l’aisselle des feuilles. Quant à son fruit, l’olive, inutile de le décrire...

Commun en Méditerranée, l’olivier ne peut vivre au-delà de 800 mètres d’altitude. Il craint le gel et une humidité excessive.

Principales propriétés pharmacologiques

Les feuilles d’olivier ont principalement une action contre l’hypertension artérielle, que les pharmacologues attribuent en grande partie à l’oleuropéine.

De plus, leur emploi normalise le taux de sucre dans le sang et fait baisser celui du cholestérol. En laboratoire (in vitro), l’extrait de feuille d’olivier est actif contre un grand nombre de microbes (staphylocoques, streptocoques, hémophilus - à l’origine de la grippe -, pseudomonas...) ainsi que contre certaines affections virales.

Usages les plus fréquents

Les feuilles d’olivier sont très utiles pour prévenir ou combattre certaines pathologies cardiovasculaires, notamment une hypertension artérielle légère à modérée, un excès de cholestérol en particulier de LDL, celui qualifié de "mauvais" car il se dépose sur la paroi des artères. Les spécialistes conseillent alors souvent de lui adjoindre de l’aubépine.

Ils le mélangent au chardon-marie en cas de diabète, pour améliorer les paramètres métaboliques sanguins et protéger le foie ainsi que les vaisseaux, à l’artichaut en cas de surcharge pondérale et d’obésité de type androïde (ventre volumineux), au pissenlit chez les personnes souffrant de syndrome métabolique (donc à la fois d’un excès de graisse dans le sang, d’une glycémie élevée, d’HTA et avec un fort tour de taille) ainsi qu’au ginseng en cas de fatigue (d’asthénie).

Précautions d’emploi

L’olivier est très bien toléré par tous, jeunes et vieux, hommes et femmes, sans effets secondaires ni contre-indications connues.

À savoir

Les feuilles d’olivier perdent leur activité au séchage. Celles employées en thérapie doivent donc absolument être aussi fraîches que les rameaux de cet arbre biblique, portés par les colombes comme symbole de paix.

Des recherches archéologiques montrent que l’on extrayait déjà l’huile 4 000 ans avant J.-C. en Syrie et à Chypre, et en Crète environ 3 500 ans avant notre ère. Les vertus sur la santé de ce précieux liquide ont été mille fois prouvées. C’est d’ailleurs l’un des piliers du célèbre et bénéfique régime méditerranéen.

Retrouvez notre dossier Les plantes qui font du bien

Source : Monographie de l’Institut européen des substances végétales (IESV)

Consultez notre dossier : Les plantes qui font du bien


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