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L’incroyable projet de la Nasa pour coloniser Vénus

lundi 22 décembre 2014

L’horizon est lointain mais des chercheurs de la Nasa affirment qu’il sera possible dans un futur proche de coloniser la planète Vénus.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/l-incroyable-projet-de-la-nasa-pour-coloniser-venus_1634996.html#BMhHU4l6fLSUjxJ7.99

Oubliez Mars, pour la Nasa c’est sur Vénus que se joue l’avenir de l’homme. Ou disons plutôt "au-dessus de Vénus". C’est ce qui ressort du dernier projet rendu public, aussi sérieux qu’incroyable, de l’agence spaciale américaine. Baptisé "Havoc", pour "High Altitude Venus Operational Concept" (soit "concept opérationnel Vénus à haute altitude), le projet propose d’envoyer une mission habitée aux abords de l’étoile du Berger, afin d’y établir une colonie. Révélé par le site Business Insider, ce projet encore très loin d’être opérationnel - contrairement à ce que suggère son nom - a tout de même largement dépassé le stade du simple plan sur la comète. L’équipe de chercheurs à l’origine de cette folle idée a même déjà élaboré un processus en cinq étapes pour ajouter Vénus au tableau de chasse des astronautes.

Vénus, soeur jumelle de la Terre ?

L’environnement de Vénus est celui "qui se rapproche le plus de celui de la Terre", dans notre système solaire estiment les chercheurs de la Nasa. C’est vrai... à quelques détails près. La masse de Vénus est très comparable à celle de notre planète natale, la gravité qui s’y exerce est donc idéale pour que l’homme puisse s’y adapter. Ensuite, Vénus est nettement plus proche du soleil que Mars. Avec trois fois plus de lumière disponible, elle offrirait donc à une hypothétique colonie une source d’énergie inépuisable. Mieux, son atmosphère est si dense (90 fois plus que sur terre) que les radiations qui vont avec sa proximité de l’étoile ne représenteraient pas une menace majeure pour l’homme. Hélas, ce dernier atout est à double tranchant : au sol, sur Vénus, on observe des températures moyennement hospitalières car supérieures à 400 degrés. Le dernier objet a avoir foulé son sol, la sonde russe Vanera 13, n’a ainsi résisté que 127 minutes avant de fondre et de se désintégrer, rappelle Business Insider. C’était en 1981

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Une colonie à 50 kilomètres d’altitude

Sur ces bases, la première étape du plan concocté par la Nasa consiste donc fort sagement à envoyer une nouvelle sonde, en l’espèce un robot, sur cette voisine de la terre, histoire de mettre à jour ce que nous savons de son environnement et éviter toute mauvaise surprise. L’étape suivante consiste en la mise en orbite d’un vol habité dans la haute atmosphère de Vénus, nettement plus praticable en théorie puisque les températures théorique à 50 kilomètres d’altitude avoisine les 70 degrés. Le but final de l’opération : établir une colonie flottante dans la haute atmosphère vénusienne. Après plusieurs survols successifs, la cinquième étape du plan américain est l’établissement d’une ville flottante permanente. Et oui, un peu planante aussi.

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