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Attentats : Netanyahou se recueille devant le supermarché casher

lundi 12 janvier 2015

Le chef du gouvernement israélien s’est rendu sous haute protection sur les lieux de la prise d’otages durant laquelle quatre juifs ont été abattus.

Le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahou, s’est recueilli lundi devant le supermarché casher parisien où quatre juifs ont été tués. Accueilli aux cris de "Bibi, Bibi", son surnom, le Premier ministre israélien, sous très haute protection, s’est recueilli devant les fleurs déposées sur les lieux du drame, cours de Vincennes à Paris. Il a déposé une bougie à terre devant l’Hyper Casher, où des centaines de fleurs et de bougies ont été déposées depuis vendredi, pendant que la foule venue le saluer entonnait la Marseillaise.

Benyamin Netanyahou, accompagné notamment de son ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, s’est ensuite brièvement exprimé devant la presse israélienne. Il est reparti au bout d’une dizaine de minutes, sous les applaudissements d’une centaine de personnes, dont beaucoup arboraient un drapeau israélien.

L’ambassade d’Israël en France avait annoncé samedi soir que Benyamin Netanyahou se rendrait en France pour participer à la manifestation contre le terrorisme qui a rassemblé plus d’un million et demi de personnes dimanche à Paris. Après cette marche, le Premier ministre israélien s’est rendu dimanche soir à la Grande Synagogue de la rue de la Victoire, à Paris, où il a salué "la position très ferme" et la "détermination" du président François Hollande et du Premier ministre, Manuel Valls. Ceux-ci avaient également fait le déplacement pour rendre hommage aux victimes, à la synagogue, "contre le nouvel antisémitisme et le terrorisme".

Passe d’armes sur les départs de Juifs vers Israël

Benyamin Netanyahou a également "remercié" Lassana Bathily, l’employé musulman du supermarché casher qui avait sauvé la vie à plusieurs clients du magasin vendredi en les aidant à se cacher du preneur d’otages Amedy Coulibaly. Le chef du gouvernement israélien a par ailleurs répété à cette occasion aux Juifs français qu’ils "seraient accueillis à bras ouverts" en Israël s’ils souhaitaient s’y installer, tout en soulignant qu’ils avaient le droit de vivre "en particulier en France".

Le sujet sensible de l’émigration des Juifs de France en Israël avait donné lieu à une passe d’armes à fleurets mouchetés, samedi, entre Benyamin Netanyahou et Manuel Valls. Le premier avait estimé qu’Israël était le "foyer" des Juifs de France, ce à quoi le second avait répliqué que "la France, sans les Juifs de France, n’est plus la France".


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