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Vers l’installation du premier ministre nommé

mercredi 14 janvier 2015

Le Premier Ministre nommé, Evans Paul, pourrait entrer en fonction dans les prochaines heures, selon des sources politiques dignes de confiance.

Cette installation interviendrait un jour seulement après le dysfonctionnement du parlement.

Le dysfonctionnent du corps législatif ouvre la voie à M. Evans Paul, qui n’aura pas à présenter sa déclaration de politique générale par devant le Parlement pour être sanctionnée, vu que cette institution n’est plus fonctionnelle. Ce serait donc l’application de la « théorie des formalités impossibles ».

Le parlement devait statuer sur la déclaration de politique générale du leader de la KID et la votation des amendements à la loi électorale. Cette cérémonie en assemblée générale n’a pas eu lieu, faute de quorum.

Pour le coordonnateur général de l’OPL, Sauveur P. Etienne, qui reconnait que l’absence des sénateurs de son parti à cette réunion est due à une entente trouvée entre le Premier Ministre nommé et l’OPL, Evans Paul est un Premier Ministre de facto, mais un « PM de facto original » en fonction du dysfonctionnement du parlement.

Selon le chef de l’OPL, Evans Paul avait sollicité le support son parti, « on le lui octroie », a laissé entendre Sauveur P. Etienne, réaffirmant que sa formation politique ne participera pas dans le prochain gouvernement.

Pour Evans Paul, son gouvernement ne sera pas de facto. « Je ne me suis pas mis Premier Ministre. J’ai été nommé par un président constitutionnel, souligne-t-il, ajoutant qu’il était disposé et disponible à suivre toutes les formalités.

Selon une autre voix de l’OPL réclamant l’anonymat, lors de la rencontre entre Evans Paul et les dirigeants de cette structure politique, les dirigeants duparti lui avaient demandé s’il voulait devenir un PM de facto dans la mesure où le parlement serait dysfonctionnel avant que sa déclaration de politique générale ait été ratifiée, la réponse d’Evans Paul était pourtant claire qu’il ne voulait pas être un chef de gouvernement sans légitimité.

Pour n’avoir pas pu bénéficier du vote de confiance des parlementaires, les dirigeants politiques de l’opposition montent déjà au créneau pour dénoncer l’établissement d’un gouvernement de facto.

MJ/Radio Métropole Haïti


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