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Martelly et Obama évoquent les élections

vendredi 10 avril 2015

Le président Michel Joseph Martelly a eu un tête-à-tête avec son homologue Barack Obama, jeudi, à la Jamaïque, plus d’un an après celui à la Maison-Blanche début 2014 à Washington. Sur son compte twitter, le chef de l’Etat haïtien a posté une photo avec la légende « conversation avec mon homologue américain @BarackObama dans les coulisses du Sommet de la CARICOM-USA à la Jamaïque ».

Michel Martelly, revenu à Port-au-Prince en milieu d’après midi avant de repartir pour Panama où il doit participer au Sommet des Amériques, n’a donné aucun détail sur la teneur de sa conversation avec Barack Obama. Une source au palais national a confié au journal que les deux hommes ont parlé des élections. « Le président Barack Obama a exprimé son souhait que les élections prévues pour cette année se passent bien et dans un climat serein », a indiqué cette source.

Le président Michel Martelly a assuré le président Obama « que l’Etat va s’assurer que tout se passe bien ». « Le gouvernement joue sa partition et de bonnes élections dépendent aussi des autres acteurs », a expliqué Michel Martelly à Barack Obama », selon cette source au palais national.

Récemment, une mission d’officiels de haut rang du Département d’Etat des Etats-Unis avait séjourné en Haïti. Thomas C Adams, chargé du dossier Haïti au Département d’État, s’est confié à la Voix de l’Amérique. « On a eu un rendez-vous avec le président Martelly, le Premier ministre Evans Paul et le ministre des Affaires étrangères Duly Brutus était là. On a eu des discussions au sujet des élections. Au cours de ces élections, comme vous le savez, tous les postes électifs seront en jeu cette année. Elles se feront en trois tours ; et dans un sens administratif ce sera assez compliqué. Nous et les autres bailleurs de fonds en Haïti, nous allons soutenir ces élections sur le plan financier et de l’expertise. La MINUSTAH sera là aussi pour offrir le même type de support qu’elle avait offert au cours des dernières années ; mais comme la MINUSTAH a diminué en effectif, un peu plus d’effort sera nécessaire du côté du gouvernement haïtien et on est en train de faire la planification pour cela », a expliqué Thomas C. Adams.

Cet entretien intervient dans un contexte où le CEP suit le calendrier électoral dans un pays qui se met petit à petit en mode élections, même s’il y a des sceptiques qui demeurent convaincus que les élections ne se tiendront pas pour plusieurs raisons. L’une d’elles serait, comme l’indique le sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé, la volonté de mettre sur pied une constituante pour amender la Constitution.

AUTEUR

Roberson Alphonse

robersonalphonse@lenouvelliste.com


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