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Varices : quelles solutions ?

lundi 20 avril 2015

Les varices sont des dilatations anormales des veines sur lesquelles plusieurs types de traitement sont efficaces. Mais que choisir, entre la chirurgie, la sclérothérapie à la mousse et les traitements endoveineux ?

Les varices des membres inférieurs touchent entre 20 et 40 % des adultes, le plus souvent des femmes. Avant tout inesthétiques au début de leur apparition et parfois sources d’angoisse, les varices peuvent, si elles ne sont pas traitées assez tôt, mener à des complications : thrombose veineuse, hémorragie variqueuse et ulcère de la jambe.

Il faut donc prendre en charge la maladie variqueuse dès que la varice devient saillante, ou si les symptômes associés (douleurs) deviennent pénibles à supporter au quotidien.

Pour cela, il existe à ce jour trois techniques principales :

La chirurgie

Par un procédé appelé « stripping », on enlève les veines atteintes situées en superficie. Cette technique, surtout utilisée lorsque la technique endoveineuse n’est pas possible (c’est-à-dire si la veine est trop large) est la plus traumatisante pour les tissus car il est impossible de ne pas arracher quelques petits nerfs au passage. Elle est bien moins chère que la technique endoveineuse, et prise en charge par la Sécurité sociale, mais il faut penser à y ajouter les honoraires complémentaires éventuels du chirurgien et de l’anesthésiste…

Technique endoveineuse au laser ou par micro-ondes

Il s’agit d’introduire une sonde chauffée au laser ou par des micro-ondes dans la veine variqueuse, sous anesthésie locale ou générale. Au cours de l’année qui suit, la veine se rétracte et se transforme en petit cordon fibreux, inaccessible à la circulation sanguine. La technique endoveineuse est possible si la veine est tubulaire et bien droite et si elle n’est pas trop large (diamètre compris entre 4 mm – la taille de la sonde – et 12 mm). Elle a l’avantage de rendre très rare les récidives et d’être moins agressive pour les tissus.

La sclérothérapie échoguidée à la mousse

Elle se pratique tout simplement en cabinet médical. On injecte dans la veine variqueuse un médicament sous forme de mousse qui agit comme une brûlure chimique. Cette technique est possible pour tous les types de varices et elle est remboursée par la Sécurité sociale. Elle existe depuis une quinzaine d’années, est moins chère que les autres, et ne nécessite ni anesthésie ni arrêt de travail. En revanche, elle est déconseillée dans certains cas : allergie aux produits chimiques, prédisposition à la phlébite, malformation cardiaque, migraines ophtalmiques, etc.


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