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Indonésie : l’exécution de Serge Atlaoui serait retardée

samedi 25 avril 2015

L’avocat de Serge Atlaoui au Parisien.fr affirme que l’exécution de son client a été retardée, en raison d’une procédure en cours devant la cour administrative.

L’exécution de Serge Atlaoui, Français condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, est retardée, rapporte l’avocat du Français. Une information que Richard Sédillot tient d’une source « très informée en Australie ».

« J’accueille avec la prudence qui s’impose cette nouvelle qui serait un soulagement », déclare au Parisien.fr le conseil du Français de 51 ans. Il ajoute que la femme de Serge Atlaoui lui a confié que ce dernier « n’a pas été transféré » à la prison où les condamnés doivent être exécutés, à la différence des huit autres présents sur la liste.

C’est le recours déposé par Serge Atlaoui devant la Cour administrative, en réaction au rejet de la grâce présidentielle en janvier, qui l’écarterait de la liste des condamnés dont l’exécution est imminente. « On sait que cette procédure est vouée à l’échec, donc je penche pour un bon signe », ajoute Richard Sédillot.

Faire pression sur l’Europe

« Il faut profiter de ce délai pour faire pression sur l’Union européenne pour qu’elle ne se contente pas des déclarations et des condamnations que tout le monde connaît déjà », insiste l’avocat. Richard Sédillot souhaite que l’Europe fasse respecter son accord avec l’Indonésie « qui fait des droits de l’Homme une condition essentielle de son application ».

Ce retournement de situation expliquerait pourquoi l’ambassade de France à Jakarta, contrairement aux autres représentations diplomatiques, n’a, samedi encore, reçu aucune convocation pour se rendre à la prison de Nusakambangan où est incarcéré Serge Atlaoui, âgé de 51 ans.

Des responsables consulaires de différents pays - notamment l’Australie, le Brésil et les Philippines - se sont rendus samedi à Cilacap, ville portuaire d’où les visiteurs accèdent au complexe


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