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Coupe du monde - Et les 10 joueurs nommés pour le titre de Ballon d’Or de la compétition sont...

vendredi 11 juillet 2014

La FIFA a publié vendredi la liste des dix joueurs désignés pour le titre de Ballon d’Or de la Coupe du monde 2014, autrement dit le titre de meilleur joueur. Le nom du vainqueur sera dévoilé dimanche par le comité technique de la FIFA. Aucun joueur français ne figure dans cette liste. Le seul non-demi-finaliste est James Rodriguez (Colombie).

Voici la liste (par ordre alphabétique) :

Angel DI MARIA (Argentine)

Son oeuvre : Auteur d’une Coupe du monde remarquable, l’ailier du Real Madrid a porté l’Albiceleste sur ses épaules, au point de voler la vedette à Lionel Messi. Repositionné au milieu de terrain, Di Maria a changé depuis l’Afrique du Sud. Il n’est plus seulement ce milieu offensif aux jambes élastiques, il est devenu un joueur plus complet, plus expérimenté, et prêt à se sacrifier pour l’équipe. Tout en étant décisif puisque c’est lui qui a inscrit le but de la qualification en huitième de finale face à la Suisse (117e).

Ce qu’il lui reste à faire : Blessé face à la Belgique, Angel Di Maria n’a plus qu’à espérer un prompt rétablissement pour pourquoi pas espérer disputer la rencontre.

Ce qu’en pense la FIFA :

Par ses frappes lointaines, ses démarrages fulgurants ou son sens du but, comme en huitième contre la Suisse, Di María a toujours été une source de danger pour les adversaires de l’Argentine."

Mats HUMMELS (Allemagne)

Son oeuvre : Solide défenseur, le joueur du Borussia Dortmund n’hésite pas à jouer les héros comme ce fut le cas face à la France en quart de finale, où il fut l’unique buteur de la rencontre, et accessoirement "homme du match". Egalement buteur face au Portugal, le défenseur central est l’une des confirmations de cette Coupe du monde.

Ce qu’il lui reste à faire : Un match tout aussi solide face à l’Argentine avec en bonus, un but de la tête.

Ce qu’en pense la FIFA :

Très solide au cœur de la défense allemande depuis le début de la compétition, le roc du Borussia Dortmund mérite toutes les louanges."

Toni KROOS (Allemagne)

Son oeuvre : D’une rare justesse technique, doté d’une vision du jeu exceptionnelle et d’une frappe de balle au diapason, Toni Kroos a été d’une régularité sans faille tout au long de ce Mondial brésilien. Et ce n’est pas un hasard si l’Allemand devance désormais Karim Benzema au classement spécifique de meilleur joueur (FIFA). Impressionnant contre le Portugal (4-0), auteur d’un sublime doublé face au Brésil (7-1), celui qui devrait rejoindre le Real Madrid dans les prochains jours a pleinement réussi sa Coupe du monde.

Ce qu’il lui reste à faire : Un (très) bon match face à l’Argentine, avec une victoire à la clé et un titre de champion du monde.

Ce qu’en pense la FIFA :

Sa maîtrise de l’entrejeu et sa précision dans les frappes et les centres le rendent extrêmement dangereux."

Ça y est, Toni Kroos est entré dans une nouvelle dimension

Philipp LAHM (Allemagne)

Son oeuvre : Après un début en sentinelle devant la défense de la Nationalmannschaft, il a été repositionné au fur et à mesure de la compétition à son poste de prédilection, arrière droit. Avec succès, pour preuve ses deux passes décisives face au Brésil. Un défenseur dont l’équipe allemande ne peut pas se passer.

Ce qu’il lui reste à faire : Un gros match face à l’Argentine, maîtriser Lavezzi qui risque de se retrouver face à lui.

Ce qu’en pense la FIFA :

Dans une position comme dans l’autre (milieu ou défenseur), c’est un monstre de régularité sur lequel peut toujours s’appuyer Joachim Löw.

Javier MASCHERANO (Argentine)

Son oeuvre : Très proche de Messi, c’est pourtant grâce à ses performances sur le terrain que le milieu de terrain a réussi à se faire une place dans le Top 10 des meilleurs joueurs de ce Mondial. Joueur de sélection et de devoir, Mascherano jouit d’une popularité exceptionnelle. Car il a tout pour plaire à un peuple qui aime à la folie ceux qui mouillent le maillot et qui taclent à longueur de match. Auteur de prestations solides, il n’a écopé d’aucun carton lors de ses six rencontres.

Ce qu’il lui reste à faire : Réaliser une grosse prestation défensive face à l’Allemagne

Ce qu’en pense la FIFA :

Si l’Argentine dispose d’une attaque de feu, elle s’est surtout distinguée depuis le début de la compétition par la solidité de sa défense.

Javier Mascherano, le capitaine sans brassard de l’Argentine

Lionel MESSI (Argentine)

Son oeuvre : Ce qui fut une bonne Coupe du monde pour le meilleur joueur du monde a des chances de se finir en apothéose. Auteur tout de même de quatre buts et d’une passe décisive, "Leo" a surtout été déterminant lors de tous les matches de poule face à des équipes plus faibles, seul hic, il n’a toujours pas marqué lors des matches à élimination directe.

Ce qu’il lui reste à faire : Etre décisif en finale

Ce qu’en pense la FIFA :

Aiguillonné par un compteur de buts en Coupe du Monde bloqué à zéro, Messi a réussi une très grande compétition.

Thomas MÜLLER (Allemagne)

Son oeuvre : Il est l’homme le plus décisif de la Coupe du monde, puisqu’il a inscrit cinq buts et délivré trois passes décisives dans la compétition. Pourtant, le joueur du Bayern Munich suscite des interrogations. Très discret, il n’est pas le joueur le plus charismatique de sa sélection, ni de son club. Il n’est pas le plus technique, ni le plus virevoltant. Pour résumer, il n’a pas de véritable point fort. A vrai dire, pas de point faible non plus.

Ce qu’il lui reste à faire : Une prestation honorable face à l’Argentine, en finale de la Coupe du monde, ce dimanche. Déjà auteur de 10 buts en Coupe du monde, un 11e but assorti d’une victoire lui permettrait d’obtenir le Ballon d’Or de la compétition.

Ce qu’en pense la FIFA :

Après un démarrage tonitruant marqué par un triplé contre le Portugal, le Soulier d’Or d’Afrique du Sud 2010 a systématiquement conforté son statut de principal fer de lance de la puissante Nationalmannschaft.

NEYMAR (Brésil)

Son oeuvre : Joueur de génie, idole des jeunes, chouchou des médias, le jeune Neymar est un prophète en son pays. Le Mondial qu’il vient de réaliser ne risque pas de plaider en sa défaveur. Auteur de quatre buts et d’une passe décisive, il a été le leader de cette équipe brésilienne. Sa blessure et son absence en demi-finale face à l’Allemagne ont été vécues comme un drame national, au vu du résultat final (7-1), on peut comprendre pourquoi.

Ce qu’il lui reste à faire : Celui qui va soutenir l’Argentine de ses amis Messi et Mascherano doit miser sur une prestation moyenne de ses coéquipiers en club pour pouvoir espérer remporter le titre de meilleur joueur de la Coupe du monde 2014.

Ce qu’en pense la FIFA :

L’attaquant a bien géré la pression inhérente à son statut de leader de la Seleçao.

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Arjen ROBBEN (Pays-Bas)

Son oeuvre : Jusqu’à la demi-finale perdue face à l’Argentine (0-0, 4-2 t.a.b.), rien ni personne ne pouvait freiner la course du Néerlandais. Rapide, fin dribbleur et doté d’un pied gauche ravageur, son sprint face à l’Espagne a marqué le début de compétition. Auteur de trois buts et d’une passe décisive, il a été désigné meilleur joueur des poules (avec James Rodriguez), homme du match face au Chili et l’Australie, mais il a cruellement manqué de tranchant et d’efficacité face aux Argentins.

Ce qu’il lui reste à faire : Eliminé en demi-finale ; il ne lui reste plus qu’à profiter du spectacle, tout en espérant qu’aucun joueur ne s’illustre brillamment

Ce qu’en pense la FIFA :

Intenable contre l’Espagne, le Néerlandais a traversé la compétition dans une forme éblouissante.

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James RODRIGUEZ (Colombie)

Son oeuvre : Jusqu’aux quarts de finale, il a régalé le monde entier avec la sélection colombienne. Toujours meilleur réalisateur de la Coupe du monde (avec 6 buts), il a également donné deux passes décisives et a sans doute inscrit le plus beau but de ce Mondial avec un bijou de reprise en huitièmes face à l’Uruguay.

Ce qu’il lui reste à faire : En vacances depuis l’élimination de la Colombie face au Brésil, il ne lui reste plus qu’à espérer une finale soporifique dimanche entre l’Allemagne et l’Argentine.

Ce qu’en pense la FIFA :

On disait le plus grand bien de ce milieu de terrain créatif, mais on ne l’avait pas encore vu briller lors d’une grande compétition internationale.

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