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Les États-Unis minimisent l’attrait économique de Cuba

lundi 11 mai 2015

Le sous-secrétaire américain au Commerce Stefan Selig estime que les "opportunités" pour les États-Unis et Cuba sont "à court terme très limitées".

Un haut responsable américain interrogé sur la visite de François Hollande à Cuba a minimisé lundi les opportunités économiques à court terme du marché cubain, soulignant cependant les besoins importants en infrastructure de ce pays. "Cuba est un pays de 11,5 millions d’habitants : c’est la moitié de l’État d’Ohio", a déclaré lors d’une visite à Paris le sous-secrétaire américain au Commerce Stefan Selig. "C’est un très, très petit marché", a-t-il ajouté, estimant que les "opportunités" pour les États-Unis et Cuba seraient "à court terme très limitées".

"Les Cubains moyens gagnent 250 dollars par an", a-t-il précisé, estimant que, malgré "un potentiel économique important, il manque encore le développement de l’économie pouvant soutenir des opportunités massives, que ce soit pour des entreprises françaises ou américaines". "Il y a d’énormes besoins en infrastructures. 14 % seulement des Cubains sont connectés à l’Internet", a cependant ajouté Stefan Selig. Premier chef d’État occidental à se rendre à Cuba depuis l’annonce du dégel entre l’île et les États-Unis en décembre, François Hollande effectue lundi une visite historique à La Havane pour défendre les intérêts français et européens dans un pays qui aspire à l’ouverture économique.

Dixième partenaire économique de l’île, la France veut renforcer sa présence sur le marché cubain et ne pas laisser passer le train de l’ouverture économique à Cuba. De nombreux chefs d’entreprise accompagnent François Hollande. Quelques contrats doivent être signés lundi, mais "ce n’est pas tant le montant qui va compter que d’accéder à des marchés latino-américains", a souligné le président français.


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