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NBA : revoilà Golden State !

vendredi 12 juin 2015

Pour la première fois depuis le coup d’envoi de la finale 2015, Golden State a montré son visage conquérant de la saison régulière en dominant Cleveland (103-82), jeudi lors du match N.4.

Après deux défaites consécutives, les Warriors ont bien réagi et ont complètement relancé la finale NBA, où les deux équipes sont désormais à égalité deux victoires partout.

Stephen Curry et son alter ego Klay Thompson ne sont peut-être pas encore au mieux, mais les "Splash Brothers", auteurs à eux deux de 31 points, n’ont pas eu à forcer leur talent face à des Cavaliers bien pâles et fatigués.

La meilleure équipe de la saison régulière, impériale jusqu’à cette finale, a réagi comme elle l’a fait depuis novembre après deux défaites consécutives : en punissant son adversaire, cette fois de 21 points pour la troisième plus large victoire en déplacement de l’histoire dans un match de finale.

"On a été plus agressifs, on a dicté le rythme de la rencontre et on les a pris de vitesse, alors que lors des trois premiers matchs de cette finale, les Cavaliers étaient les plus agressifs et les plus motivés", a reconnu le coach de Golden State Steve Kerr.

"C’est notre première finale : après trois matchs, on a compris qu’il fallait hausser notre niveau d’un cran", s’est-t-il félicité.

Mais la différence est surtout venue de Cleveland : LeBron James qui tournait jusque là à 41 points par match, s’est arrêté à 20 points jeudi.

- Entaille au crâne pour LeBron James -

Et même s’il a frôlé le "triple-double" (20 pts, 12 rbds, 8 passes), "King James" a passé une mauvaise soirée : réussite en berne (7 sur 22 au tir) et une grosse frayeur.

A deux minutes de la fin du 2e quart-temps, le double champion NBA a été déséquilibré et s’est entaillé profondément le crâne en percutant une caméra.

Il a certes repris la rencontre, mais sans jamais retrouver son autorité des trois premiers duels qu’il avait survolés.

"J’ai eu un petit mal de tête, mais comme toute personne qui aurait percuté une caméra. J’ai eu quelques agrafes, tout va bien", a assuré "LBJ".

"Nous avons bien défendu mais on ne peut pas gagner un match avec un 4 sur 27 à trois points", a-t-il regretté.

Plus inquiétant encore, pour la première fois de cette finale, Cleveland s’est comporté en outsider et en équipe dépendante de sa star.

Matthew Dellavedova, le héros du match N.3 qui avait malmené le MVP Stephen Curry, n’a marqué que dix points et la contribution du banc s’est limitée à sept points.

Seul Timofey Mozgov a surnagé avec ses 28 points, nouveau record personnel, et dix rebonds.

Pour David Blatt, cette contre-performance s’explique par l’état de fatigue de son équipe : "C’était notre troisième match en cinq jours, on a eu un long voyage pour revenir d’Oakland", a admis l’entraîneur de Cleveland.

Golden State, qui dispute sa première finale depuis 1975 et son troisième sacre, était pourtant le dos au mur : en cas de troisième défaite, les Warriors auraient eu un sacré défi à relever, puisque jamais une équipe menée trois victoires à une n’a remporté la finale NBA qui se joue au meilleur des sept matchs.

"Il fallait absolument qu’on gagne ce match : on a fait moins d’erreurs et on s’est battus pendant 48 minutes. Ce n’est pas encore parfait, mais on se rapproche de ce qu’on peut faire", a souligné Curry, meilleur réalisateur de son équipe (22 pts) à égalité avec Andre Iguodala, titularisé pour la première fois cette saison.

Cleveland, en quête du premier titre NBA de son histoire, a peut-être laissé passer sa chance. Réponse dimanche lors du match N.5 à Oakland.


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