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Trois pages en français et en anglais signées...

vendredi 3 juillet 2015

Trois pages en français et en anglais signées de Dominique Strauss-Khan sur le problème grec à partir d’un tweet ont suffi à créer un phénomène internet. Selon l’outil statistique de Slideshare, le petit message de DSK a été vu 2 897 880 fois !... Une ampleur peu commune, notamment du fait que le fameux tweet a été repris dans le corps des articles de nombreux médias, à commencer par Le Figaro (143 173 vues), Le Monde (141 749 vues), de gros pourvoyeurs tout comme Slideshare (1 996 968 vues)...

Malicieusement intitulée « Apprendre de ses erreurs », la tribune de DSK entendait proposer une solution : que « la Grèce ne reçoive plus aucun financement nouveau de la part de l’Union européenne comme du FMI mais qu’elle bénéficie d’une très large extension de la maturité et même d’une réduction nominale massive de sa dette à l’égard des institutions publiques ». Même si elle a été lue, rien ne dit que la parole de DSK pèse réellement sur l’issue des négociations qui se déroulent actuellement entre Athènes, Bruxelles, Paris et Berlin...






L’ancien patron du FMI, starisé par des affaires de moeurs, peut, en tout cas, mesurer à quel point sa crédibilité économique est encore grande quand il fait appel à son expertise sur un succès aussi technique que le sauvetage de la zone euro. Est-ce suffisant pour lui donner l’appétit de revenir en politique ? Ses proches assurent que l’ancien compagnon d’Anne Sinclair n’en a plus l’envie, en dépit des sondages d’opinion qui, ces jours-ci, démontrent que le concepteur des 35 heures sous Lionel Jospin dispose encore d’un socle de soutiens.

Selon un sondage ViaVoice réalisé pour Libération , DSK est le deuxième meilleur présidentiable à gauche, avec 37 %, dix points derrière Manuel Valls (47 %). Un sondage cruel pour François Hollande, qui ne se classe qu’en sixième position avec 23 %, également devancé par Ségolène Royal (32 %), Martine Aubry (28 %) et Arnaud Montebourg (24 %). DSK va chercher ses soutiens ailleurs qu’au sein des sympathisants de la gauche auprès desquels il ne prend que la 5e place (45 %) derrière Manuel Valls (67 %), Martine Aubry (62 %), Ségolène Royal et François Hollande (56 %). Ce qui signifie qu’en cas de primaire socialiste, DSK n’aurait guère de chances, en l’état actuel, de s’imposer parmi les siens.


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