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Sarkozy et le vélo : une histoire d’amour

jeudi 16 juillet 2015

Dans une interview-fleuve au "Parisien Magazine", l’ancien président de la République affirme rouler jusqu’à 3 000 kilomètres par an.

Nicolas Sarkozy chante son amour du vélo dans une interview-fleuve au Parisien Magazine à paraître vendredi, alors que le Tour de France a commencé l’ascension des cols pyrénéens. L’ancien président affirme rouler « 3 000 kilomètres par an » et jusqu’à « cinq fois par semaine » lorsqu’il est en vacances. Et pas question pour lui de rouler simplement pour le plaisir : « Je m’ennuie sur le plat, il faut que ça grimpe », assène-t-il. Confiant dans son niveau de performance, il compatit avec les officiers mis à sa disposition pour assurer sa sécurité lorsqu’il a décidé de se lancer dans les lacets des cols du Haut-Var. « Les policiers qui me rejoignent en août s’entraînent en juillet. Sinon, même sportifs, ils auraient du mal à grimper. Et je ne les attendrais pas, ce n’est pas dans mon tempérament ! », s’amuse le président du parti Les Républicains.

Nicolas Sarkozy revient aussi sur les nombreuses vedettes du cyclisme qu’il a côtoyées. De Laurent Fignon, qu’il a « consolé » pendant toute une soirée après sa défaite lors du Tour 1989 face à Greg LeMond, à Cyril Guimard dont il a été l’avocat, en passant par Richard Virenque avec qui il effectue des sorties régulièrement. Même si le vélo souffre d’une réputation douteuse à cause des multiples affaires de dopage, l’ancien président refuse de jeter l’opprobre sur les cyclistes. « Les gens savent bien que, même avec le dopage, il est très difficile de gagner le Tour », affirme-t-il.

Il prend même la défense de Lance Armstrong, déchu de ses sept titres sur le Tour pour avoir triché : « À 25 ans, Armstrong développe un cancer des testicules avec métastases, il se fait opérer, suit une chimiothérapie, revient sans un cheveu, gagne sept Tours de France. Comment ne pas respecter ça ? » Passionné de cyclisme depuis l’âge de 13 ans, Nicolas Sarkozy raconte aussi ses souvenirs de jeunesse et le cahier d’autographes qu’il s’était constitué avec 120 signatures. Alors que la France s’entiche de l’éternel second Raymond Poulidor, il lui préfère Jacques Anquetil, car « c’était la France qui gagne. On voyait bien qu’il était un artiste, qu’il n’était pas tout à fait normal. »


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