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Un général syrien, proche de Bachar Al-Assad, avait été tué en 2008 par Israël

jeudi 16 juillet 2015

Israël est bien responsable de l’assassinat en 2008 du général syrien Mohammed Sleiman, un homme de l’ombre très proche de Bachar Al-Assad, selon un document de l’agence de renseignement américaine NSA cité par le site Internet The Intercept. L’attribution à Israël figure dans un document interne de la NSA, fourni par Edward Snowden, selon The Intercept.

Le document de la NSA, un extrait d’Intellipedia, une base de données interne au service de renseignement, indique que l’assassinat a été commis par des commandos de marine israéliens, dans la ville côtière de Tartous. Cet assassinat est le premier exemple connu d’une attaque d’Israël contre « un responsable d’un gouvernement légitime », ajoute le document de la NSA.

En 2010, WikiLeaks avait déjà publié un câble américain affirmant que la Syrie soupçonnait Israël d’être responsable de l’assassinat du général.

Le général Sleiman a été tué dans la nuit du 1er août 2008 par des snipers dans sa villa au bord de l’eau à Tartous, alors qu’il recevait des invités. Bachar Al-Assad se trouvait ce jour-là en visite officielle à Téhéran. Le gouvernement syrien avait mis plusieurs jours pour confirmer la mort de cet homme de l’ombre, peu connu mais très proche du dirigeant syrien.

Un homme de l’ombre et de liaison avec le Hezbollah

Le général Sleiman était réputé pour être un homme de liaison du régime syrien avec le Hezbollah au Liban. Il était aussi lié au complexe d’Al-Kibar, qui, selon les Américains, était une centrale nucléaire en construction, et que les Israéliens avaient détruit en septembre 2007.

Mohammed Sleiman était l’interlocuteur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans l’enquête sur les ambitions nucléaires syriennes, avait révélé l’AIEA quelques mois après sa mort.

Selon The Intercept, la NSA a établi la responsabilité d’Israël dans la mort du général par l’interception de communications israéliennes. L’assassinat de Mohammed Sleiman était survenu six mois après celui à Damas d’Imad Moughniyeh, (...)
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