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François Hollande : "Il n’y a pas de Pôle emploi des présidents"

dimanche 16 août 2015

Le chef de l’État a échangé samedi avec des adolescents de Pourcharesses, en Lozère, sur son statut de président et sur ses obligations.

On ne peut pas s’engager en disant je veux être président, on n’est pas sûr d’y arriver quand même ! Il y a un problème de débouché, il n’y a pas de Pôle emploi des présidents. Certains sont inscrits depuis un certain temps », a plaisanté François Hollande lors d’un échange samedi avec une douzaine d’adolescents à Pourcharesses (Lozère). « Quand avez-vous voulu devenir président ? » demande Diane. « À votre âge, je ne pensais pas forcément l’être », a répondu le chef de l’État, en s’adressant à ces adolescents en colonie de vacances sur les rives du lac de Villefort, avant de partir assister à la fin de la 14e étape du Tour de France entre Rodez et Mende.

« Il est très important de ne pas voir cela comme un métier. Ce qui compte, ce n’est pas l’importance du mandat, c’est l’engagement que l’on y met. Maire d’une petite commune ou président, c’est la même volonté », a encore dit le chef de l’État. « Et toi, tu penses devenir président ? » a-t-il demandé à l’un des jeunes. « Mais ce n’est pas un problème, car compte tenu de la différence, je ne vois pas de concurrence. On ne pense pas à ça quand on est jeune », a-t-il ajouté. Il a aussi souligné auprès de ces élèves de 5e et 4e du collège Honoré-Daumier de Martigues (Bouches-du-Rhône) « l’importance d’être délégué ». « Moi j’étais délégué de classe », a-t-il ajouté.

« Porter le message de la France partout dans le monde »

En shorts, maillots bleus et casquette orange, les douze adolescents de la Fédération des oeuvres laïques, avec leur directeur et trois moniteurs, ont accueilli le président sur la base « Grandeur Nature » en chantant la Marseillaise, alors qu’ils préparaient leur première nuit à la belle étoile. Aux adolescents, qui l’ont interrogé sur les colonies de vacances de sa jeunesse, il a dit en garder « des souvenirs formidables » même s’il a « beaucoup marché ».

Et ses nombreux voyages ? « C’est difficile à comprendre pour les Français. Pourquoi il va loin et pourquoi il ne vient pas nous voir ? Je dois faire les deux. La France, c’est un pays attendu aussi au loin », a expliqué le chef de l’État. « Vous avez entendu ce qu’on fait pour la Grèce, pour l’Europe, pour l’Afrique, ce qu’on doit faire pour le climat [...] Je suis allé aux Philippines car c’est un pays où il y a eu une grande catastrophe. Il faut aussi porter le message de la France partout dans le monde », a-t-il expliqué.


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