MosaikHub Magazine

Nouvelle traduction : Petit flirt avec Royal Decameron Indigo Beach Resort et Spa

mercredi 9 décembre 2015

Quelques heures. Il n’en fallait pas plus, dans un petit flirt, pour s’imprégner et avoir envie de plus, du « must » Royal Decameron Indigo Beach Resort et Spa, une nouvelle page qui s’écrit dans le livre du renouveau du tourisme en Haïti

Les dernières lueurs du soleil dansent sur la mer aux reflets argentés. Au bord de la piscine, des corps roses languissent, caressés par le vent du large et la brise de la montagne. Il flotte un air d’insouciance, de bonheur de pouvoir gouter au charme de Royal Decameron Indigo Beach resort et Spa, à Km 78, Rte nationale # 1, Montrouis, Haïti. Presque envoûtée par les délices de cet après-midi sans fin, Stéphanie n’a qu’un mot pour résumer sa première impression : « Bien ». « Oui, oui, c’est très bien », renforce cette professionnelle du voyage, employée de Leclerc, antenne Bretagne, en France. Avec deux autres collègues, Christa et Tiphanie, Stéphanie fait partie de plus d’une centaine d’agents de voyages invités à découvrir cette nouvelle destination du tour opérateur LOOKEA dans la caraïbes. En deux phrases, Christa relève les atouts du site dont la rénovation a couté 15 millions de dollars US au groupe Decamerom. « Il y a de l’espace, les chambres sont confortables et le prix est bon », soutient Christa avant d’apposer son étampe « produit facile à vendre ». Sa caméra photo en main, elle glane d’autres images, entre la marina, la piscine en exécutant les pas des dernières notes d’une salsa. Ses yeux scrutent, balaient. Rien ne lui échappe. Surtout pas les étals de quatorze artisans, encadrés par Jessie Menos, la secrétaire d’Etat au tourisme dont le sourire est aussi apaisant qu’un thé de mélisse. « Souvenir, souvenir », lance un autre visiteur, curieux de trouver le petit objet, la petite pièce d’art pour marquer ce périple. « J’espère qu’il y aura de bonne affaire, que cela dure », confie Rolande Hilaire, vieux de la vielle dans ce commerce. Elle a des souhaits, la ministre du tourisme, Stéphanie Balmir Villedrouin exprime sa foi dans l’avenir. La première manche est gagnée d’avoir en Haïti, ce label international. « Le premier pari est de réussir l’expérience », reprend-t-elle. Stéphanie Balmir Villedrouin mise sur l’effet boule de neige, sur l’urgence de comprendre que le succès de Decameron, c’est un plus pour l’image d’Haïti, pour l’économie. Ce succès n’est pas seulement celui d’une administration. Il sera celui de tout un pays, insiste la ministre du Tourisme, rappelant qu’il appartient à tout le monde d’apporter sa pierre. Sur les 408 chambres de l’hôtel, 200 sont aux français et aux Canadiens. Le reste est à la clientèle Haïtienne, à la diaspora. « L’hôtel est ouvert au tourisme locale. Cessez d’aller à Cuba, à la Jamaïque, à Saint- Domingue », lance la ministre Stéphanie Balmir Villedrouin, assise à côté de Patrice Caradec, fier d’inauguré le 45 ème club LOOKEA. Les réservations des clients illustrent le désir de venir en Haïti. « Ils sont séduits par la destination qui devra tenir sa promesse de service, de qualité et de sourire », confie Patrice Caradec qui voit LOOKEA renforcer sa présence dans la caraïbe, la destination tranquille, à un moment où en Tunisie, en Egypte… des clubs LOOKEA ont vu fondre leur opérations à cause de effets du printemps arabe et de la poussée djihadiste. Pas qu’au nord de l’Afrique. Sur ses tablettes, Patrice Caradec a le sud d’Haïti. Cote de fer, Ile-à-vache ont tapé dans l’œil du tour opérateur. Les petites unités de logements qui existent déjà offrent la possibilité d’offrir des séjours balnéaire et des découvertes. « Nous croyons beaucoup dans les potentiels d’Haïti. On n’a pas envie de laisser passer le train », explique Patrice Caradec, conscient d’être un pionnier, un dénicheur de possibilité dans cette Haïti ayant disparue de la carte touristique mondiale, déchue de son rang de « must see » dans les années 50, 60, 70, jusqu’au début des années 80. Quand le tour opérateur LOOKEA voit des opportunités d’affaires, Air Caraïbes, le transporteur, à des raisons de se frotter les mains. Plus de touristes impliquera plus de vol, soutient Marc Rochet, le patron d’Air Caraïbes, installé en Haïti le 12 décembre 2009, soit un mois avant le séisme de 2010. La compagnie n’avait pas plié bagages. Avec ce nouveau partenariat avec LOOKEA, « c’est une nouvelle page de la longue histoire d’amour entre Air Caraïbe qui s’écrit », souligne Marc Rochet avant d’affirmer « qu’on ne va pas en Haïti comme on va ailleurs ». Le pays a une âme. Une culture riche, puissante, détaille-t-il, content d’annoncer un partenariat avec Sunrise Airways. Il faut qu’Haïti, un jour, ait sa propre compagnie, souhaite Marc Rochet qui voit grand. « Cette ile à un potentiel de croissance », observe-t-il, satisfait de l’implication des plus hautes autorités du pays comme le président Michel Martelly, présent dimanche au cocktail de lancement de Royal Decameron Indigo Beach resort et Spa. Il n’est pas le seul à saluer cet engagement. Leonardo Gonzalez, président du groupe Decameron est dans le même tempo. Il place la barre très haute. Pour Haïti, on table sur un niveau d’occupation de 99 % alors que dans les 44 autres hôtels répartis dans 10 pays dans le monde, il est de 90 %. Il ne suffit pas d’avoir les clients. Il faut surtout des attractions, des services qui encourageront les touristes à dépenser, explique Pierre Chauvet, patron de l’agence Citadelle, chargé de la réception des touristes pour Decameron. Quand le dollar du touriste est partagé, cela fait du bien à l’économie et tout un chacun comprendra, comme c’est le cas dans la Caraïbe. « Il faut que chaque Haïtien fasse l’effort pour comprendre la clientèle », appelle ce vieux routier qui vu les années fastes et rongé ses freins d’impuissance quand Haïti a cessé d’être la Mecque du tourisme mondiale. Pierre Chauvet met en avant l’importance des excursions. Il y a visite à Kenskoff, à Source Piat et la Cressonnière, la Source chaude, dans l’Artibonite. Pour s’imprégner de l’histoire, il y a l’excursion à Sans-Souci et Citadelle, à la distillerie Barbancourt, à Fort Drouet, au palais des 365 portes, la ville de Port-au-Prince. La culture ne sera pas laisser de côté. Outre la cascade de Saut-d’Eau, Marmelade, la terre du bambou, les lakous, Marchand Dessalines, Jacmel, Bassin Bleu sont sur la liste des sites à visiter avec l’agence Decameron explorer. In and out, pour donner à voir, outre le 1.5 kilomètres de plage bordé de chambres modernes d’architecture antillaise a déjà séduit sur ce site qui comprend, outre les 408 chambres, quatre bars, 3 restaurant, des distributeurs de snacks, les salles de réunion, les terrains de sport et autres espaces de repos, le tout faisant partie de la formule « tout compris ». C’est-à-dire, petit déjeuner, déjeuner et diner buffet, diner à la carte et snacks, boissons alcoolisées nationales, bières, vins et cocktails soft à volonté, les programmes d’animation quotidiens, les sports aquatiques non motorisés (surf, kayaks, ballades en catamaran, initiation à la plongée sous-marin, les serviettes de plages, les chaises longues, les terrains de tennis, de football, de basket ball, de golf, de beach volley. Il y aura des spectacles tous les soirs, boissons alcoolisés locales à volonté dans le night club avec des taxes et les pourboires inclus. Côté prix, ce sera 89 dollars par jour, par personne, explique un responsable alors que le soleil avait fait place aux étoiles, curieux de mirer d’autres étoiles. Celles de Royal Decameron Indigo Beach resort et Spa….


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