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L’Etat islamique confirme la mort du Britannique "Jihadi John"

mardi 19 janvier 2016

En novembre, l’armée américaine avait annoncé avoir probablement tué Mohammed Emwazi, dit "Jihadi John", lors d’une frappe aérienne sur son fief de Raqa en Syrie.

Cette fois-ci, c’est confirmé. Le groupe Etat islamique a annoncé la mort du Britannique "Jihadi John", tué en novembre 2015 par une frappe aérienne sur son fief de Raqa en Syrie, dans sa revue Dabiq publiée mardi 19 janvier. L’armée américaine avait annoncé en novembre avoir probablement tué dans une frappe "Jihadi John", de son vrai nom Mohammed Emwazi, que l’on voit dans plusieurs vidéos de décapitations d’otages occidentaux et qui était devenu emblématique de la cruauté de l’organisation jihadiste.

Dabiq indique que le Britannique a été tué le 12 novembre "quand la voiture dans laquelle il se trouvait a été visée par une frappe de drone dans la ville de Raqa, détruisant la voiture et le tuant sur le coup". L’EI, qui lui consacre un article, a qualifié Emwazi de "martyr" et de "frère honorable", et demande à Dieu de "l’envelopper de sa compassion".

"Un acte d’auto-défense"

"Nous sommes raisonnablement certains d’avoir tué la cible que nous visions, qui est Jihadi John" (...) même si "cela prendra du temps (...) pour formellement (le) prouver", avait déclaré le 13 novembre un porte-parole de l’armée américaine depuis Bagdad. Un drone britannique en mission de "surveillance" a participé à l’opération, qui a impliqué trois drones au total, avait indiqué un responsable américain.

Le Premier ministre britannique David Cameron avait alors estimé que le raid sur "Jihadi John" était un "acte d’auto-défense". "Jihadi John" s’était affiché dans plusieurs vidéos de décapitations, toujours vêtu de noir, masqué et couteau à la main. Un ancien prisonnier l’avait qualifié de "type froid, sadique et impitoyable". La dernière apparition de "Jihadi John" remonte à une vidéo du 31 janvier montrant l’exécution d’un Japonais.

Emwazi est apparu sur des vidéos montrant les meurtres des journalistes américains Steven Sotloff et James Foley, du travailleur humanitaire américain Abdel-Rahman Kassig, des humanitaires britanniques David Haines et Alan Henning, du journaliste japonais Kenji Goto et d’autres otages. Le jihadiste, un programmeur informatique de Londres, était né au Koweït en 1988 d’une famille apatride d’origine irakienne.


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