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Martelly conditionne son départ

vendredi 29 janvier 2016

Le chef de l’état haïtien, Michel Martelly, a indiqué hier que son départ le 7 février, à la fin de son quinquennat n’était pas inconditionnel. Je ne remettrai pas le pouvoir à des gens qui refusent de participer à des élections, a lancé le président en marge d’une cérémonie d’inauguration d’un complexe à Cité Soleil.

M. Martelly fait référence aux leaders de l’opposition qui ont préconisé le boycott du scrutin et appellent à la formation d’un gouvernement de consensus.

La semaine dernière le président Martelly avait pourtant indiqué qu’il doit impérativement partir le 7 février. Le président haïtien a fait valoir qu’il doit s’assurer de la continuité de l’état et garantir le bon fonctionnement des institutions selon les prescrits de l’article 136 de la constitution. Ce n’est pas un choix c’est un devoir, a-t-il martelé.

Il conditionne son départ du Palais National à un consensus " de sagesse " entre les acteurs politiques. Je ne laisserai pas le pays dans une incertitude, a-t-il lancé espérant que l’arbitrage des émissaires de l’OEA permettra de trouver une solution à la crise.

M. Martelly a récemment invité l’Organisation des états américains (OEA) à dépêcher une mission spéciale en Haïti.
Le président Martelly soutient qu’il faudra coute que coute organiser le second tour de la présidentielle et les élections complémentaires. Toutefois il ne peut fixer une date en raison du dysfonctionnement de l’organisme électoral.

Il a une nouvelle fois décroché des flèches en direction de l’opposition critiquant les violences enregistrées lors des récentes manifestations.

LLM / radio Métropole Haïti


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