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Un ancien candidat à la députation membre du PHTK assassiné

mercredi 10 février 2016

Yonel Prévillon, un ancien candidat à la députation dans la circonscription de Desdunes sous la bannière de la plateforme politique Parti haïtien tèt kale (PHTK) a été assassiné mardi soir à Delmas 75, une commune limitrophe de la capitale haïtienne. « Monsieur Yonel Prévillon, qui était un membre actif de la Plateforme, a été lâchement assassiné ce soir (mardi). La dépouille a été retrouvée criblée de balles, dans la zone de Delmas 75, non loin du véhicule du candidat à la présidence Jovenel Moise, qu’il venait à peine de raccompagner. La Plateforme PHTK qui a toujours prêché la tolérance et condamné la violence qualifie de barbare et d’inhumain ce crime crapuleux », selon un communiqué de PHTK publié très tôt dans la matinée du mercredi 10 février. « Nous sommes certain que ceci est l’apanage de personnes malintentionnées qui s’opposent à la tenue des élections dans le pays et qui luttent pour le pouvoir, a dénoncé le parti de Michel Martelly. La Plateforme PHTK tient à rappeler que depuis quelques temps des membres de l’opposition radicale, partisans de la violence, n’ont jamais cessé de lancer des menaces violentes ouvertes et publiques contre les sympathisants et membres de la plateforme. » Le PHTK, qui se dit profondément consterné par la nouvelle de cet assassinat de trop, demande aux autorités de prendre leurs responsabilités afin de garantir la sécurité de leur candidat à la présidence, Jovenel Moise, de tous les autres candidats et de tous les citoyens en général. « La Plateforme PHTK demande qu’une enquête, sérieuse et indépendante, soit diligentée immédiatement afin de traduire en justice tous ceux qui se cachent derrière ce crime », a exigé le parti. « Tout en présentant ses sympathies à la famille de la victime, La Plateforme PHTK renouvelle son engagement à contribuer au développement et sa détermination à participer aux élections. Nous demandons à nos partisans et sympathisants de garder le calme tout en restant vigilants », a conclu le communiqué. Le Nouvelliste a appris que Yonel Prévillon était un policier attaché au palais national. En début de semaine, le chef de la police, Godson Orélus a lancé un appel au calme et promis que les forces de l’ordre vont continuer à assurer la sécurité des vies et biens de la population. Depuis le 7 février, le pays n’a plus de chef d’Etat, le mandat constitutionnel de Michel Martelly étant arrivé à terme. L’Assemblée nationale promet d’élire un nouveau président provisoire d’ici à 14 février.
- Robenson Geffrard
rgeffrard@lenouvelliste.com


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