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Obama : « Nous ne laisserons pas les djihadistes créer un califat en Syrie et en Irak »

samedi 9 août 2014

Barack Obama déclare ne pas exclure un usage élargi des frappes militaires en Irak pour aider à combattre les djihadistes de l’Etat islamique (EI) mais demande d’abord aux dirigeants politiques irakiens de trouver une manière de travailler ensemble, dans une interview au New York Times publiée vendredi 8 août.

Le président américain a autorisé jeudi l’armée américaine à procéder à des frappes « ciblées » contre les combattants de l’EI dans le nord de l’Irak, une opération limitée conçue pour prévenir, selon ses termes, un éventuel « génocide » de minorités religieuses et protéger les Américains qui travaillent dans le pays.

Dans l’interview qu’il a accordé vendredi au quotidien new-yorkais, le président américain laisse entendre que les Etats-Unis pourraient aller plus loin pour aider l’Irak à repousser le groupe djihadiste, qui a déclaré un califat sur les parties de l’Irak et de la Syrie dont il a pris le contrôle. « Nous ne les laisserons pas créer un califat quelconque à travers la Syrie et l’Irak », déclare le chef de la Maison blanche. « Mais nous ne pourrons le faire que si nous savons que nous avons des partenaires sur le terrain capables de remplir le vide », ajoute-t-il.

Le président des Etats-Unis estime que les autorités de la région semi-autonome du Kurdistan irakien sont « fonctionnelles » et « tolérantes avec les autres sectes et religions ». Il dit que les Etats-Unis veulent aider. « Mais plus largement, ce que j’ai indiqué est que nous ne voulons pas faire office d’armée de l’air irakienne », rappelle le président.

REGRET DE NE PAS ÊTRE INTERVENU EN LIBYE

Barack Obama affirme regretter que son gouvernement n’en ait pas fait plus pour aider à la reconstruction de la Libye après les frappes aériennes de 2011 menées sous l’égide de l’OTAN dans le but de renverser le régime de Mouammar Kadhafi. Aujourd’hui, le dirigeant libyen est mort mais la Libye est en proie au chaos avec un certain nombre de milices qui se battent pour le contrôle du pouvoir.

« Aussi est-ce une leçon que je mets en pratique désormais chaque fois que je me pose la question : ’devrions-nous intervenir militairement ?’, déclare-t-il. Est-ce que nous avons une réponse pour le jour d’après ? »

ISRAËL : DOUTES SUR LA POSSIBILITÉ D’UN ACCORD DE PAIX

Le gouvernement Obama essaie aussi d’encourager un cessez-le-feu à Gaza entre Israël et les Palestiniens, et a engagé des sanctions contre la Russie pour l’inciter à cesser de soutenir les séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine.

Barack Obama émet des doutes sur la capacité du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et du président palestinien Mahmoud Abbas de parvenir à des accords de paix du style de ceux de Camp David conclus en 1978 entre le président égyptien Anouar el Sadate et le premier ministre israélien Menahem Begin ou de ceux d’Oslo conclu en 1993 entre le dirigeant palestinien Yasser Arafat et le premier ministre israélien Yitzhak Rabin sous l’égide des Etats-Unis.

« D’une certaine façon, Bibi est trop fort, dit Obama à propos de Benyamin Nétanyahou, et d’une certaine façon, Abbas est trop faible pour qu’ils se rapprochent et prennent la décision courageuse qu’un Sadate ou un Begin ou un Rabin avaient la volonté de prendre. »

Il dit craindre également que son homologue russe Vladimir Poutine ne fasse pas marche arrière en ce qui concerne l’Ukraine. « Il pourrait l’envahir », déclare-t-il.

Barack Obama déclare ne pas exclure un usage élargi des frappes militaires en Irak pour aider à combattre les djihadistes de l’Etat islamique (EI) mais demande d’abord aux dirigeants politiques irakiens de trouver une manière de travailler ensemble, dans une interview au New York Times publiée vendredi 8 août.

Le président américain a autorisé jeudi l’armée américaine à procéder à des frappes « ciblées » contre les combattants de l’EI dans le nord de l’Irak, une opération limitée conçue pour prévenir, selon ses termes, un éventuel « génocide » de minorités religieuses et protéger les Américains qui travaillent dans le pays.

Dans l’interview qu’il a accordé vendredi au quotidien new-yorkais, le président américain laisse entendre que les Etats-Unis pourraient aller plus loin pour aider l’Irak à repousser le groupe djihadiste, qui a déclaré un califat sur les parties de l’Irak et de la Syrie dont il a pris le contrôle. « Nous ne les laisserons pas créer un califat quelconque à travers la Syrie et l’Irak », déclare le chef de la Maison blanche. « Mais nous ne pourrons le faire que si nous savons que nous avons des partenaires sur le terrain capables de remplir le vide », ajoute-t-il.

Le président des Etats-Unis estime que les autorités de la région semi-autonome du Kurdistan irakien sont « fonctionnelles » et « tolérantes avec les autres sectes et religions ». Il dit que les Etats-Unis veulent aider. « Mais plus largement, ce que j’ai indiqué est que nous ne voulons pas faire office d’armée de l’air irakienne », rappelle le président.

REGRET DE NE PAS ÊTRE INTERVENU EN LIBYE

Barack Obama affirme regretter que son gouvernement n’en ait pas fait plus pour aider à la reconstruction de la Libye après les frappes aériennes de 2011 menées sous l’égide de l’OTAN dans le but de renverser le régime de Mouammar Kadhafi. Aujourd’hui, le dirigeant libyen est mort mais la Libye est en proie au chaos avec un certain nombre de milices qui se battent pour le contrôle du pouvoir.

« Aussi est-ce une leçon que je mets en pratique désormais chaque fois que je me pose la question : ’devrions-nous intervenir militairement ?’, déclare-t-il. Est-ce que nous avons une réponse pour le jour d’après ? »

ISRAËL : DOUTES SUR LA POSSIBILITÉ D’UN ACCORD DE PAIX

Le gouvernement Obama essaie aussi d’encourager un cessez-le-feu à Gaza entre Israël et les Palestiniens, et a engagé des sanctions contre la Russie pour l’inciter à cesser de soutenir les séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine.

Barack Obama émet des doutes sur la capacité du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et du président palestinien Mahmoud Abbas de parvenir à des accords de paix du style de ceux de Camp David conclus en 1978 entre le président égyptien Anouar el Sadate et le premier ministre israélien Menahem Begin ou de ceux d’Oslo conclu en 1993 entre le dirigeant palestinien Yasser Arafat et le premier ministre israélien Yitzhak Rabin sous l’égide des Etats-Unis.

« D’une certaine façon, Bibi est trop fort, dit Obama à propos de Benyamin Nétanyahou, et d’une certaine façon, Abbas est trop faible pour qu’ils se rapprochent et prennent la décision courageuse qu’un Sadate ou un Begin ou un Rabin avaient la volonté de prendre. »

Il dit craindre également que son homologue russe Vladimir Poutine ne fasse pas marche arrière en ce qui concerne l’Ukraine. « Il pourrait l’envahir », déclare-t-il.


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