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Procès Fouquet - Redoine Faïd : "Je suis loin d’être à l’aise"

mercredi 2 mars 2016

Le braqueur, jugé avec neuf autres hommes pour le meurtre d’une policière en 2010, nie avoir une attitude "arrogante", comme le dit la famille de la victime.

Source AFP

Le braqueur Redoine Faïd, le plus médiatique des neuf hommes jugés à Paris pour le meurtre d’Aurélie Fouquet en 2010, s’est défendu mercredi de toute « arrogance » envers la famille de la jeune policière municipale. « Jamais il ne me viendrait à l’idée d’avoir une attitude inappropriée » ou « arrogante », écrit le « caïd des cités » autoproclamé dans une lettre lue par le président de la cour d’assises. « Je suis loin d’être à l’aise ou détendu », affirme encore le braqueur multirécidiviste, parfois surnommé « l’Écrivain », dans cette missive transmise en début de matinée et rédigée dans un langage soigné.

« Repenti »

La veille, au premier jour d’audience, la mère d’Aurélie Fouquet avait exprimé son désarroi face à un Redoine Faïd perçu comme « arrogant » et « détendu ». L’audience mercredi après-midi doit être consacrée à la personnalité de celui qui avait vanté ses exploits d’« aristocrate » du banditisme dans une autobiographie médiatisée fin 2010. Il se disait alors repenti, quelques mois après la mort d’Aurélie Fouquet. Sa célébrité s’est encore accrue en 2013 après une spectaculaire évasion, digne des films d’action qu’il affectionne, et une cavale de plusieurs semaines.

Redoine Faïd, 43 ans, est considéré par les enquêteurs comme le cerveau du braquage avorté qui avait débouché sur la mort de la policière municipale de 26 ans le 20 mai 2010 à Villiers-sur-Marne (région parisienne), après une course-poursuite folle sur l’autoroute. Dans sa lettre mercredi, il nie une nouvelle fois toute implication, se disant « accablé » et « indigné » face aux accusations pesant sur lui.


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