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Pleins feux sur les élections de 2016

Dans le Nord, Jean Henry Céant a appelé à l’unité pour sauver Haïti

vendredi 16 septembre 2016

Le candidat promet cent mille emplois pour les jeunes Après la Grand’Anse, Jean Henry Céant, candidat à la présidence sous la plateforme Renmen Ayiti, a visité le département du Nord, la semaine écoulée, pour vendre son projet de société auquel il invite les Haïtiens à s’allier pour sortir le pays de son marasme.

Avant son discours de campagne sur la jeunesse, le candidat a promis la création de « cent mille emplois pour cent mille jeunes dans les premiers moments de son mandat », comme premier signal de son administration. Les moyens sont là, dit-il, et les jeunes sont prêts à se mettre au travail, a surenchéri Me Céant qui réclame de la détermination, de la volonté pour combattre les forces anti-changement qui, comme lui, convoitent le palais national. Gouverner dans l’unité, Céant s’y accroche Au Cap-Haïtien comme à Ouanaminthe ou à Plaisance, à Pilate, au Limbé et dans les autres endroits parcourus dans ce département, la stratégie discursive du candidat ne change pas. « L’unité entre toutes les couches sociales du pays ». Ne se réclamant d’aucune fraction politique, il se croit être le mieux placé pour remporter la prochaine présidentielle. Comme à chaque fois, Jean Henry Céant tire à boulets rouges sur ceux-là qui ont mal gouverné ce pays, durant les trois dernières décennies. Pour lui, ces gens-là nous ont légué un pays où les fractions sociales se déchirent à tout bout champ. Ils sont incapables de parvenir à une solution aux différents problèmes auxquels est confronté la société. « A cause d’eux, le pays est divisé fait face à d’éternels conflits », a déploré le candidat qui ne cesse de se targuer d’être capable de réunifier la République. « Je suis le seul candidat qui puisse rassembler tous les Haïtiens », se vante-t-il, avant de prôner la fraternité, la solidarité, la convivialité entre les Haïtiens pour changer Haïti. « L’alternative, c’est lui. L’alternative n’est nul autre que lui qui est capable d’assurer le leadership collectif national », à en croire Jean Henry Céant, candidat à la présidence pour les prochaines élections.

Par ailleurs, Jean Henry Céant, qui ne cesse de courtiser la jeunesse de ce pays, a beaucoup insisté sur la nécessité d’utiliser à bon escient cette catégorie sociale majoritaire qu’il croit capable d’aider le pays à sortir de sa situation. Justement, au Cap-Haïtien, devant une assistance composée majoritairement de jeunes étudiants, le candidat a exposé sa vision sur la question de l’intégration de cette jeunesse qui, selon lui, peut contribuer à établir la paix, la fraternité, mais surtout qui peut arriver à faire développer ce pays. Pour y parvenir, Céant invite les jeunes à participer aux prochaines élections, en votant pour le changement tant attendu. « Je prends mes responsabilités face au destin du peuple haïtien. Il est temps que le pouvoir revienne à ceux qui veulent changer les conditions de vie de la population » a-t-il relaté. Comme pour rassurer, le candidat dit ne pas se présenter aux élections pour s’enrichir, mais pour aider le pays à avancer.

La stratégie de campagne est la proximité avec les différentes fractions sociales du pays afin de mieux cerner les problèmes, selon Jean Marie Plantin, responsable de communication de la campagne du candidat Céant. « Nous essayons d’identifier les potentialités de chaque milieu, les vides à combler, pour mieux asseoir le projet de société adéquat de la plateforme Renmen Haïti, porté par Jean-Henry Céant », a-t-il soutenu.

AUTEUR

Worlgenson Noel

wnoel@lenouvelliste.com


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