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Jean-Charles Moïse cherche la confiance de la population du Nord-Ouest

vendredi 30 septembre 2016

Le candidat à la présidence de Pitit Dessalines poursuit sa campagne électorale au niveau du département du Nord-Ouest pour rallier les électeurs à sa cause. Dans le cadre de cette caravane, le ledear de Pitit Dessalines s’est fait intimider à Port-de-Paix par des supporteurs portant le t-shirt du PHTK.

La tension est montée à Port-de-Paix, chef-lieu du département du Nord-Ouest au moment où le candidat à la présidence de Pitit Dessalines s’apprêtait à prendre la parole lors d’un meeting. Il y avait ceux qui l’accompagnaient à l’entrée de la ville et ceux qui brandissaient la photo du poulain du PHTK. En marchant une vingtaine de minutes jusqu’à la place de Port-de-Paix, tout portait à croire que l’addition serait salée. Les deux foules se convergaient. La pression était si intense que Moïse Jean-Charles n’a eu que cinq petites minutes pour s’adresser à ses sympathisants.Tout de suite après son intervention, c’est l’échauffourée dans la foule. Des gens ont couru dans toutes les directions.

« Pas de Dessalines sans Capois La Mort », scande l’ex-sénateur. « J’ai décidé de venir en cortège pour constater l’état de la route. Je sais que la population rêve d’un aéroport international », évoque-t-il comme une promesse à la population. Il dit avoir le courage de décider un avenir meilleur pour une jeunesse haïtienne.

Devant cette foule à moitié en effervescence, Jean-Charles Moïse rappelle que tous ceux qui veulent le changement se trouvent dans son camp. Il croit inlassablement que ceux qui offrent 1000 gourdes ne viennent que pour remplir leurs poches.

Jean-Charles Moïse a tenu à souligner qu’il est le seul en lice capable de faire partir les troupes onusiennes du pays.

De Baie-de-Haine à Bombarde, l’ancien maire de Milot a fait du porte-à-porte. Il a visité le marché de Bombarde pour sympathiser avec les marchandes.
Toujours avec le même discours. Des réfractaires comme lui se montrent attirés, d’autres gens sont moins convaincus. Jean-Charles Moïse a promis partout où il passait la liberté économique à la population.

Le passage du patron de Pitit Dessalines était assez froid au Môle Saint-Nicolas. Cette commune, a reçu la visite improvisée de Moïse. Sans aucune préparation, il a quand même organisé le meeting en présence d’élèves et de quelques partisans.

À Mare-Rouge, la population l’attendait depuis la veille. Un accueil chaleureux a été reservé à celui qui se vante d’être un socialiste rénovateur. Sous l’acclamation du public, JCM a prononcé son discours, vendu son projet pour son quinquennat. « Je ne suis pas étonné des attaques perpétrées contre moi » a-t-il laissé entendre, soulignant qu’il n’a pas peur de mourir en présentant la communauté internationale comme notre ennemie.

JCM, qui veut ouvrir l’économie du pays, demande à tous ceux qui veulent une autre Haïti de faire choix de lui.

À Jean-Rabel, JCM s’est dit indigné de constater en plein XXIe siècle la situation de cette route reliant le département de l’Artibonite et celui du Nord-Ouest. « C’est anormal que les habitants font face à un problème d’eau potable », dit-il.

Michelson Césaire

mcesaire@lenouvelliste.com


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