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Des performances record pour la BNC en 2016

mardi 25 octobre 2016

Dans un compte rendu publié dans l’édition du Nouvelliste du 14 octobre 2016, la Banque nationale de crédit (BNC) a mis en relief ses bonnes performances réalisées au cours de l’année qui s’achève dans deux mois et demi tout en prenant en compte les objectifs fixés.

En effet, arrivé en octobre 2015 à la tête de la BNC, le dernier conseil d’administration de cette banque s’était fixé dans son programme de gestion pour l’année 2016, sept grands objectifs :
- réaliser plus de 700 millions de gourdes de profit ;
- avoir un ROA supérieur à 1% et un ROE proche de 20% ;
- avoir un coefficient d’exploitation d’environ 66% ;
- augmenter le portefeuille d’environ 2 milliards de gourdes ;
- avoir des ratios de liquidité immédiate et générale supérieurs à100% ;
- avoir un effet ciseau positif entre le produit net bancaire et les charges d’exploitation ;
- gagner de plus grandes parts de marché.

Six mois après la prise de fonction de ce conseil, les résultats obtenus dans la gestion de la banque témoignent de la bonne santé de cette institution et placent le conseil d’administration en très bonne position pour réaliser leurs objectifs préalables. Selon les résultats publiés au début du mois d’avril concernant les six premiers mois du nouveau conseil, la BNC a mené à terme les objectifs suivants : un profit de près de 600 millions de gourdes dépassant déjà celui de l’année 2015 ; une revalorisation de la rente des pensionnaires ; la mise en place de nouvelles politiques et procédures ; le lancement du Plan Epargne Retraite ; l’ouverture de la succursale de Turgeau ; la relocalisation de la succursale de la place Boyer.

Tous les objectifs ont été atteints

À plus de deux mois de la fin de 2016, dans le but de renforcer la discipline de marché pratiquée à la banque et dans un souci de transparence, le conseil d’administration estime important de présenter, pour l’édification de tous, le compte rendu des réalisations de l’année 2016 que la banque présente comme étant la meilleure année de son histoire vu que tous les objectifs ont été atteints :
Objectif 1 : Pour la première fois de son histoire, la BNC a réalisé plus d’un milliard de gourdes de profit. Ce résultat (non encore certifié par les auditeurs externes) représente plus de 200% de celui réalisé pour l’ensemble de l’exercice 2015 (485 millions de gourdes).

Objectif 2 : Pour l’ensemble de l’année 2016, le ROA (rendement de l’actif) est de 2% contre 1,11 % pour 2015 (rapport statistique BRH sept 2015). Le ROE est de 27%. Ce ratio est nettement supérieur à celui de 2015 (15,72%). Avec un ROA et un ROE aussi élevés, la BNC est en train de créer elle-même de meilleures bases pour son développement futur. Il n’est pas présomptueux de rappeler que les références internationales pour le ROA et le ROE sont respectivement de 1% et de 20%. Avec de tels indicateurs, la BNC est en train de balayer les préjugés de certains analystes vis-à-vis d’elle du fait de son statut de banque à capitaux publics.

Objectif 3 : La proportion des charges d’exploitation dans le produit net bancaire est seulement de 59% contre 69% pour 2015. Dans un contexte économique aussi difficile que celui dans lequel a évolué le pays en 2016 (taux d’inflation à deux chiffres, nette dépréciation de la monnaie nationale, incertitude politique, baisse de l’aide internationale etc.), tout prédisposait à une évolution contraire de ce coefficient. La force de la qualité de la gestion et l’excellence de la vision des dirigeants ont réduit les effets indésirables de la conjoncture économique sur la banque. Par rapport au standard international qui veut que ce ratio soit inférieur ou égal à 67%, on pourra noter que la performance a été très grande.

Objectif 4 : À l’arrivée de l’actuel conseil d’administration en octobre 2015, le stock du portefeuille net de crédit tournait autour de 10 milliards de gourdes. Au 30 septembre 2016, ce stock est de plus de 12 milliards de gourdes, soit une variation de deux milliards. L’augmentation du stock du portefeuille, faite en qualité, devrait permettre à la banque de continuer d’augmenter ses revenus structurels ou récurrents. L’objectif sous-jacent est de couvrir, à moyen terme, l’ensemble des coûts fixes par des revenus structurels à plus de 100%.

Objectif 5 : Au 30 septembre 2016, les disponibilités additionnées au stock de placement mobilisables sur simple demande totalisent plus de 44,5 milliards de gourdes. À cette même date, le total des obligations à vue (2,0 milliards de gourdes) et des dépôts à vue (29,6 milliards de gourdes) totalisent 31,6 milliards. On peut donc déduire que les passifs à exigibilité immédiate ou courante sont couverts par des actifs d’égales caractéristiques. Les ratios de liquidité sont constamment supérieurs à 100%. Cette bonne gestion des liquidités soutenue par une solide trésorerie a permis à la BNC, pendant toute l’année 2016, d’être l’une des rares banques à avoir un statut de prêteur sur l’interbancaire et à maintenir, au regard des normes de la Banque de la République d’Haïti, une position de réserve généralement positive dans les deux devises.

Objectif 6 : Par rapport à septembre 2015, les charges d’exploitation ont augmenté de 20,33% tandis que le produit net bancaire a crû de 39,78%. Malgré les mesures de revalorisation des rentes et des salaires, du fait d’un taux très élevé d’inflation (plus de 12% en glissement annuel), la croissance des charges a été moins lente que celle des produits, ce qui a permis aux administrateurs d’atteindre l’effet ciseau positif recherché.

Objectif 7 : Au 30 septembre 2016, la banque occupe encore la troisième place parmi ses paires. Cependant l’écart, en termes d’unités d’actifs, qui la séparait de la deuxième, a été réduit. De même, la banque a amélioré ses parts de marché, particulièrement au niveau de la captation des dépôts.

Pour maintenir ce niveau de performance, les administrateurs comptent prendre des mesures visant à : attirer de nouveaux emprunteurs ; offrir à la clientèle des services plus modernes et plus personnalisés ; ouvrir de nouveaux points de service sans toutefois augmenter de façon incontrôlée les charges d’exploitation (chaque unité marginale de coût devra être couverte par une unité marginale de revenu) ; continuer à améliorer les conditions de travail du personnel ; doter l’institution d’un nouveau plan stratégique ; faire face au défi technologique ; se mettre au pas avec la conformité des opérations.

Ledit conseil d’administration dit prendre toutes les mesures nécessaires pour que la croissance de la banque soit plus poussée en 2017 tout en veillant à la qualité des actifs.


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