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Dix formules légendaires de Fidel Castro

dimanche 27 novembre 2016

Célèbre pour ses discours qui pouvaient durer plusieurs heures, le dirigeant cubain a marqué l’histoire par certaines formules fortes.

Le dirigeant cubain Fidel Castro, mort vendredi 25 novembre à l’âge de 90 ans, a prononcé des milliers de discours. En 1968, l’un d’eux a duré 12 heures… Le dictateur n’a jamais eu besoin de recourir à un porte-parole ou à un conseiller presse.

Depuis octobre 1953, à son procès après l’assaut manqué, jusqu’à son dernier discours en avril 2016, sept mois avant sa disparition, à la clôture du VIIe congrès du Parti communiste cubain, nombre de ses formules sont entrées dans l’histoire.

« Condamnez-moi, peu importe. L’histoire m’absoudra »

Le 16 octobre 1953, Fidel Castro est jugé pour l’assaut contre la caserne Moncada à Santiago. Il lance à ses juges :

« Condenadme, no importa. La historia me absolverá. »

« Tout dans la Révolution ; hors de la Révolution, rien »

Cette phrase est prononcée le 13 mars 1966 sur les marches de l’Université de La Havane à l’occasion du neuvième anniversaire de l’assaut contre le Palais présidentiel.

« Nous allons faire notre possible pour être bref »

Le 26 septembre 1960, pour son premier discours devant l’Assemblée générale de l’ONU, Fidel Castro promet d’être bref :

« Nous allons faire notre possible pour être bref et exposer ce que notre devoir nous dit d’exposer ici. Nous allons aussi parler lentement, pour permettre aux interprètes de faire leur travail. »

Mais, au total, il parlera pendant 4 h 29, établissant un record. Il prend pour cible les Etats-Unis, le capitalisme et le colonialisme :

« Le capital financier impérialiste est une prostituée qui ne parviendra pas à nous séduire. »

« Que disparaisse la philosophie du pillage, et la philosophie de la guerre aura disparu. »

« Patria o muerte »

Le dirigeant cubain l’utilisait pour conclure ses discours. Il a prononcé pour la première fois la phrase « Socialismo o muerte, patria o muerte, venceremos » (« Le socialisme ou la mort, la patrie ou la mort, nous vaincrons »), le 5 mars 1960 lors des obsèques des victimes de l’explosion du navire français La Coubre dans le port de La Havane, alors qu’il apportait des armes au régime.

Elle fait écho au slogan utilisé par les indépendantistes lors de la guerre contre les Espagnols : « Independencia o muerte » (« L’indépendance ou la mort »).


« Dans une forteresse assiégée, toute dissidence est une trahison »

Fidel Castro justifiait la répression en ayant recours à cette phrase de Saint Ignace de Loyola.

« L’Empire »

C’est de cette manière que Fidel Castro désignait l’ennemi américain (« El imperio »). Une formule reprise par son disciple, le président vénézuélien Hugo Chavez.

« Ils ont internationalisé le blocus, nous avons internationalisé la guérilla »

Par cette phrase, Fidel Castro justifiait l’aide apportée aux guérillas dans le monde.

« La révolution, c’est changer tout ce qui doit être changé »

En 2000, Fidel Castro résume ce que doit être la révolution selon lui.

« Un des hommes les plus nobles, les plus extraordinaires, les plus désintéressés que j’aie connus »
De son compagnon d’armes, l’Argentin Ernesto « Che » Guevara.

« Bientôt j’en aurai fini comme tous les autres. Notre tour viendra, à tous »

Fidel Castro intervient à la clôture du VIIe congrès du Parti communiste cubain le 19 avril 2016 : « C’est peut-être la dernière fois que je parle dans cette salle », dit-il d’une voix chevrotante, au Palais des conventions de La Havane.


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