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Gérald Germain, conseiller de Jude Célestin, répond à Anacacis

lundi 12 décembre 2016

Le clan de Jude Célestin ne digère point la sortie fracassante du leader de LAPEH. Gérald Germain a cloué au pilori Jean Hector Anacacis qui, la semaine écoulée, avait insinué que le candidat de LAPEH s’est cassé les dents aux élections parce qu’il a, entre autres, boudé plusieurs rencontres avec des parlementaires.

« Il y a des gens qui sont en position de leadership mais qui n’ont rien comme leaders », a-t-il dit, citant John Maxwell, auteur de l’ouvrage « Les 21 traits de leadership », comme une première pique à peine voilée à l’ex-sénateur. « Il existe une manière pour un chef de parti de résoudre un problème. Il doit utiliser et gérer les espaces et les canaux de communication entre lui et le candidat », a balancé Germain, ce vendredi, à l’émission « Sa k ap kwit » de Télé 20, animée par le journaliste Robenson Geffrard.

Le conseiller de Jude Célestin rappelle qu’il n’a pas eu la chance d’écouter l’émission mais il pense que celui-ci a bien réagi. « On reconnaît l’homme d’État et le commun des mortels lors des périodes de crise. Le commun des mortels perd son sang-froid, alors que l’homme d’État garde sa sérénité ». Contrairement à ce qu’a laissé entendre Jean Hector Anacacis, Gérald Germain indique que Jude Célestin a eu de très bons rapports avec une coalition de cinq partis politiques et de plusieurs personnalités qui ont endossé sa candidature dans sa course au Palais national. « Evidemment, un candidat à la présidence détient un agenda extrêmement chargé. Cela peut arriver qu’il demande d’annuler une rencontre initialement prévue », a-t-il avancé, rappelant que Sauveur Pierre Étienne, René Julien et Eric Jean Baptiste ont toujours été là lors des rassemblements dans les villes de province.

« Anacacis peut dire ce qu’il veut, mais, à l’instar de Jude Célestin, je ne veux pas répondre », a poursuivi Gérald Germain. « En général, dans mes déclarations sur l’échiquier politique, je ne vise pas une personne, mais pays, dossiers, idées […] », a-t-il plastronné, soulignant, au demeurant, que la stratégie de communication de son candidat n’a pas été mauvaise. « Le candidat s’est assuré que ses représentants participent aux grandes émissions. Il y participait lui-même aussi. Il y a donné des entrevues pour étayer ses idées [...]. Cela ne veut pas dire que tout a été parfait. Mais je pense que c’est bien malheureux de lui faire des reproches sur sa stratégie », a-t-il plaidé.

Dans la même veine, Gérald Germain ne croit pas que Jude Célestin ait mal agi en boudant le débat présidentiel organisé par la CCIH. « On est dans un apprentissage démocratique qui n’est pas encore codifié. Cette année, il y a eu deux débats. L’initiative de les organiser était louable. Il était présent au débat de GIAP, mais son agenda ne lui a permis de prendre part à celui organisé par le secteur privé. Je ne crois qu’il ait perdu des supports à cause de cela », a-t-il dit.
AUTEUR

Juno Jean Baptiste

jjeanbaptiste@lenouvelliste.com


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