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Mort de Johnny Hally­day : l’hommage très émou­vant de Patrick Bruel

lundi 18 décembre 2017

Patrick Bruel a rendu un très bel hommage à celui qu’il a aimé « comme un grand frère ». Dans un long texte, l’inter­prète de Place des grands hommes s’est souvenu de beaux moments de compli­cité avec Johnny Hally­day.

Depuis mercredi et l’annonce dans la nuit de la mort de Johnny Hally­day, la France est en deuil. De nombreux amis du chan­teur ont déjà évoqué leur souf­france après cette perte. Eddy Mitchell et Jacques Dutronc, avec qui la star avait donné son dernier concert pour la tour­née des Vieilles Canailles, ont évoqué celui qu’ils consi­dé­raient comme un frère. C’est au tour de Patrick Bruel de sortir de son silence, dans un long message publié ce matin par L’Obs.
Un hommage trou­blant que le chan­teur a écrit sur son télé­phone et qu’il a choisi de débu­ter en parlant du moment où Johnny Hally­day lui avait annoncé être atteint d’un cancer : « C’est la nuit ici à Los Angeles. Je viens de rentrer à la maison par Paci­fic High­way… Cette route où tu avais telle­ment aimé me faire parta­ger ta Lambor­ghini pour aller déjeu­ner chez Ivy’s tous les deux. Ce déjeu­ner où tu m’as annoncé avec calme, pudeur et telle­ment d’élé­gance cette mala­die que tu allais vaincre. »
Puis Johnny Hally­day était « vite passé à autre chose » et les deux amis avaient terminé le déjeu­ner à rire « sans doute pour ne pas pleu­rer, et bu un peu ». Patrick Bruel se souvient encore du « chemin de retour » et de la « conduite (très) rock’n’­roll » du mari de Laeti­cia Hally­day. Un moment de compli­cité, choisi parmi tant d’autres par l’inter­prète de Qui a le droit, qui s’est aussi rappelé les « fous rires », les « conseils » ou encore ses duos avec Johnny : « Telle­ment de duos, je n’ar­rive même pas à les comp­ter, avec à chaque fois ce sourire bien­veillant et frater­nel. »
Alors, l’annonce de la mort du chan­teur, Patrick Bruel ne voulait d’abord pas y croire : « Je ne dors pas. Comme si j’avais peur de me réveiller et de consta­ter que ça n’était pas un cauche­mar ». Lui qui a vécu avec Johnny Hally­day des moments qui ont « telle­ment modi­fié » le cours des choses avoue l’avoir aimé « comme un grand frère ». Pour Patrick Bruel il a pour­tant fallu se réveiller : « C’est bien vrai, mais c’est irréel. Tout lais­sait à penser que tu étais immor­tel. »

Patrick Bruel « n’ar­rive pas à imagi­ner qu’il n’y aura plus de Johnny ». Pour lui, c’est « comme si on avait enlevé la tour Eiffel dans la nuit. Sauf que tu me manque­ras plus cruel­le­ment que la vieille Tour ne le ferait ». Il a alors conclu son touchant texte avec une belle image concer­nant l’éter­nelle idole des jeunes : « Tu n’as pas oublié de vivre, tu as vécu mille vies en essayant toujours de nous les faire parta­ger. Comme des millions de gens, et avec eux, je t’aime. »

Mots clés :
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