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Immigration : Donald Trump propose un compromis au Congrès

jeudi 1er février 2018

Donald Trump est prêt à naturaliser 1,8 million d’immigrés illégaux en échange d’un durcissement de la politique migratoire assorti de la construction du mur avec le Mexique.

Ce sera donnant-donnant. Donald Trump propose aux démocrates un compromis sur le sujet hautement sensible de l’immigration, aux Etats-Unis.
Naturalisation de 1,8 millions d’immigrés illégaux
Concrètement, le président américain propose de faire un geste et d’autoriser l’octroi de la nationalité américaine à quelque 1,8 million d’immigrants illégaux dans un délai de 10 à 12 ans, à condition qu’ils travaillent et que leur casier judiciaire soit vierge.
25 milliards de dollars pour le mur
En échange, Donald Trump souhaite que 25 milliards de crédits soient votés par le Congrès pour la construction du mur entre les Etats-Unis et le Mexique et le renforcement de la sécurité avec la frontière canadienne. Autres mesures que le président américain souhaite obtenir : une modification de la loi pour accélérer l’expulsion des immigrés illégaux en provenance de pays autres que le Mexique et le Canada, la fin de la loterie pour l’attribution de la carte verte et la limitation du regroupement familial aux épouses et enfants mineurs uniquement.
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Un projet diversement accueilli
Ce projet a été fraîchement accueilli par les groupes de défense des migrants qui ont dénoncé immédiatement un mauvais compromis tandis que certains mouvements conservateurs ont fustigé une expansion de l’”amnistie” pour les immigrants clandestins.
Les premières réactions ont été en revanche plutôt positives du côté des sénateurs républicains. Tom Cotton, l’un d’eux, a qualifié le projet de “généreux, humain tout en étant responsable”.
Aujourd’hui, près de 700.000 “Dreamers” (les jeunes entrés illégalement sur le sol américain avec leurs parents) sont protégés jusqu’au mois de mars de l’expulsion en vertu du programme Daca (Deferred Action for Childhood Arrivals), instauré en 2012 sous la présidence de Barack Obama.


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