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RD Congo : la vaccination pour ralentir la course du virus Ebola

lundi 4 juin 2018 par Charles

Face au risque de contamination, les autorités congolaises avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et leurs partenaires ont lancé une série de vaccinations par la méthode dite en anneau. Explications.

Cinq nouveaux cas suspects ont été enregistrés dans l’épidémie de fièvre au virus Ebola, tous déclarés dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo. D’après les autorités sanitaires, trois nouveaux cas suspects ont en effet été enregistrés à Bikoro, et deux à Wangata dans la province de l’Équateur. Région où toutefois aucun nouveau décès n’a été rapporté depuis plusieurs jours, précise le ministère congolais de la Santé dans un communiqué. Si l’on s’en tient au dernier bilan : depuis la déclaration de l’épidémie le 8 mai dans la ville de Bikoro – frontalière avec le Congo-Brazzaville, et située à 100 km de Mbandaka et 600 km de Kinshasa –, le ministère comptabilise 25 décès sur 55 cas confirmés ou suspects, dont 12 décès pour 37 cas confirmés.

Contrer la propagation du virus
Pour endiguer l’épidémie, plusieurs mesures ont été rapidement appliquées, dont la vaccination dite en « anneau » dans la province de l’Équateur, dans l’ouest du pays, frappée par la fièvre hémorragique hautement contagieuse. Cette méthode a pour objectif d’arrêter la transmission du virus dans l’entourage des malades (« contacts » ou « contacts de contacts »). Sont concernés en priorité les membres du personnel soignant, les personnes avec qui les cas confirmés ont été en contact, mais aussi les agents de sécurité et les techniciens de laboratoire, les personnes chargées d’organiser les inhumations. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la RDC a déjà réceptionné 7 500 doses de vaccins en prévision des nouveaux cas. L’OMS espère vacciner quelque 10 000 personnes d’ici la fin du mois de juin. Ce vaccin expérimental, qui porte le nom technique rVSV-ZEBOV, est « jugé sûr » pour une utilisation chez l’homme, selon l’Organisation mondiale de la santé.

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République Démocratique du Congo
Cinq nouveaux cas suspects ont été enregistrés dans l’épidémie de fièvre au virus Ebola, tous déclarés dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo. D’après les autorités sanitaires, trois nouveaux cas suspects ont en effet été enregistrés à Bikoro, et deux à Wangata dans la province de l’Équateur. Région où toutefois aucun nouveau décès n’a été rapporté depuis plusieurs jours, précise le ministère congolais de la Santé dans un communiqué. Si l’on s’en tient au dernier bilan : depuis la déclaration de l’épidémie le 8 mai dans la ville de Bikoro – frontalière avec le Congo-Brazzaville, et située à 100 km de Mbandaka et 600 km de Kinshasa –, le ministère comptabilise 25 décès sur 55 cas confirmés ou suspects, dont 12 décès pour 37 cas confirmés.

Contrer la propagation du virus
Pour endiguer l’épidémie, plusieurs mesures ont été rapidement appliquées, dont la vaccination dite en « anneau » dans la province de l’Équateur, dans l’ouest du pays, frappée par la fièvre hémorragique hautement contagieuse. Cette méthode a pour objectif d’arrêter la transmission du virus dans l’entourage des malades (« contacts » ou « contacts de contacts »). Sont concernés en priorité les membres du personnel soignant, les personnes avec qui les cas confirmés ont été en contact, mais aussi les agents de sécurité et les techniciens de laboratoire, les personnes chargées d’organiser les inhumations. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la RDC a déjà réceptionné 7 500 doses de vaccins en prévision des nouveaux cas. L’OMS espère vacciner quelque 10 000 personnes d’ici la fin du mois de juin. Ce vaccin expérimental, qui porte le nom technique rVSV-ZEBOV, est « jugé sûr » pour une utilisation chez l’homme, selon l’Organisation mondiale de la santé.

Pas de solution « miracle »
Le 21 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités ont lancé une vaccination ciblée. Une campagne qui a permis la vaccination de « 809 personnes » dans la région, d’après le ministère de la Santé. Les résultats d’un essai clinique en Guinée ont montré que le vaccin contre le virus Ebola est efficace pendant plus d’un an, mais les scientifiques pensent que la durée de protection est « bien plus longue que cela », avait souligné Peter Salama, directeur général adjoint de l’OMS en charge des réponses d’urgence. Il avait également indiqué que l’utilisation d’un autre vaccin, qui offrirait une protection encore plus longue, était à l’étude.
C’est la neuvième fois que la RDC est touchée par une épidémie d’Ebola depuis 1976, où elle est apparue pour la première fois dans l’ex-Zaïre (actuelle RDC). La fièvre hémorragique Ebola vient d’un virus très contagieux, puisque se transmettant par contact physique avec des fluides corporels infectés.


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