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Un siècle pour Adrienne Anglade

dimanche 13 décembre 2020 par Charles

Le 23 novembre 2020 a ramené le centenaire de la naissance d’Adrienne Anglade, « Arquinoise généreuse » qui a porté dans ses entrailles l’éditeur Frantz, l’économiste Karl, l’architecte Leslie Voltaire et la poétesse Michèle Voltaire Marcelin. À travers deux poèmes, sa fille Michèle et son ami James Noël ont rendu hommage à cette grande dame qui a vu grandir ses huit petits-enfants et sept arrière-petits-enfants.

Un poète n’a pas mieux pour honorer un être cher que de le faire à travers un poème. C’est ce qu’ont fait Michèle Voltaire Marcelin, fille d’Adrienne Anglade, et le poète James Noël pour saluer le centenaire d’Adrienne, veuve de Michel Ange Voltaire, née en 1920 dans la commune d’Aquin (département du Sud).

Pour ses 100 ans, Michèle lui a consacré un hymne à l’amour et à l’ingéniosité d’une mère :

« Adrienne, ma belle merveille, mon Aquinoise généreuse

Ma poupée Zaza que je coiffe et habille en amours et en bagatelles

Mon enchantée désenchantée qui chante sans me faire chanter

Ma beauté qui m’a brodé les beaux draps dans lesquels je couche

Ma parfumée au Shalimar, ma précieuse en guipure blanche »

Elle a aussi salué le courage sans égal d’une combattante :

« Ma courageuse dans un corset, sanglée

Ma prisonnière d’une année d’immobilité

Ma perdue et ma retrouvée »

Entre elle et sa mère c’est une complicité à nulle autre pareil :

« Chaque matin, j’entends ta voix et on se dit les mêmes choses

Dans ce va-et-vient quotidien valsent des Je t’aime inédits

Et sur les ailes du vent, libérée de l’espace et du temps

Tu m’entraînes dans tes voyages imaginaires

Je te connais Maman, je t’ai appris par cœur

Cela a pris longtemps, tu m’as donné cent ans

Pour qu’enfin je comprenne la femme que tu es

Mon Adrienne de cœur

Belles Fêtes, ma centenaire !

À demain, philosophe, pour les prochains Je t’aime ».

Quant à James Noël, il a honoré une « maitresse-dame », une amie cathédrale » et un « poteau-mitan ».
« Aux gestes qui tressent cent rubans

Sous le tressaillement de l’arc-en-ciel

Je salue Man Didie cent fois

Mille et une fois

Pour rappeler aux contes de fées

Que notre légende est bien réelle

Elle s’appelle Adrienne », écrit James Noël.

Edrid St Juste
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