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DIRECTPrésidentielle 2022 – Macron réélu, Le Pen battue : revivez les temps forts de la soirée

lundi 25 avril 2022 par Charles Sterlin

« Ce vote m’oblige pour les années à venir », a déclaré Emmanuel Macron après sa victoire (58,5 %) au second tour dimanche face à Marine Le Pen (41,5 %).

Selon l’estimation Ifop-Fiducial, Emmanuel Macron a recueilli 58,5 % des voix, contre 41,5 % pour Marine Le Pen.
Comme au premier tour, l’abstention a été forte dimanche, sans battre pour autant le record de 1969. Selon les estimations, elle s’est située autour de 28 %, soit un peu plus d’un électeur sur quatre qui a boudé les urnes. L’abstention a gagné 2,5 points par rapport à il y a cinq ans (25,44 %).

Au Champ de Mars, la soirée s’est vite terminée après le discours d’Emmanuel Macron. Réélu dimanche président de la République a promis une « méthode refondée » pour être « le président de tous », lors d’une allocution prononcée devant ses partisans au Champ-de-Mars à Paris. « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée pour cinq années de mieux au service de notre pays, de notre jeunesse », a assuré le président sortant lors de son discours de victoire.

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EN DIRECTPrésidentielle 2022 – Macron réélu, Le Pen battue : revivez les temps forts de la soirée
« Ce vote m’oblige pour les années à venir », a déclaré Emmanuel Macron après sa victoire (58,5 %) au second tour dimanche face à Marine Le Pen (41,5 %).
Par Le Point.fr
Publié le 24/04/2022 à 18h22 - Modifié le 25/04/2022 à 04h33
Selon l’estimation Ifop-Fiducial, Emmanuel Macron a recueilli 58,5 % des voix, contre 41,5 % pour Marine Le Pen.
Comme au premier tour, l’abstention a été forte dimanche, sans battre pour autant le record de 1969. Selon les estimations, elle s’est située autour de 28 %, soit un peu plus d’un électeur sur quatre qui a boudé les urnes. L’abstention a gagné 2,5 points par rapport à il y a cinq ans (25,44 %).

Au Champ de Mars, la soirée s’est vite terminée après le discours d’Emmanuel Macron. Réélu dimanche président de la République a promis une « méthode refondée » pour être « le président de tous », lors d’une allocution prononcée devant ses partisans au Champ-de-Mars à Paris. « Cette ère nouvelle ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève, mais l’invention collective d’une méthode refondée pour cinq années de mieux au service de notre pays, de notre jeunesse », a assuré le président sortant lors de son discours de victoire.

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Marine Le Pen a estimé que son score était « une éclatante victoire »​​​​​​​. « Les idées que nous représentons arrivent à des sommets (...) Le résultat représente en lui-même une éclatante victoire », a-t-elle déclaré depuis son QG électoral dimanche soir, peu après la publication des estimations qui donnaient Emmanuel Macron réélu. « Nous lançons ce soir la grande bataille électorale des législatives. Je mènerai cette bataille aux côtés de Jordan Bardella, avec tous ceux qui ont eu le courage de s’opposer à Emmanuel Macron au second tour, avec tous ceux qui ont la France chevillée au corps », a-t-elle ajouté.

Les oppositions ont aussi lancé la bataille des législatives : « Le troisième tour commence ce soir » a déclaré l’« insoumis » Jean-Luc Mélenchon, arrivé en troisième position le 10 avril avec près de 22 % des voix et qui a appelé mardi les Français à l’élire Premier ministre. Le candidat du Parti communiste, Fabien Roussel, a souhaité « un accord global » pour les élections législatives. Le candidat écologiste Yannick Jadot, discret depuis son échec à la présidentielle, a appelé à « construire le meilleur » aux législatives, mais se garde de prendre position pour un accord avec LFI. La candidate socialiste Anne Hidalgo a de son côté appelé à « reconstruire une gauche nouvelle » face à une extrême droite qui « n’a jamais été aussi proche du pouvoir ». À droite, Valérie Pécresse a félicité dimanche le président Emmanuel Macron pour sa réélection, mais s’est inquiétée d’un « score inédit » duRassemblement National et des « fractures » divisant la France. Elle a appelé à se concentrer sur les élections législatives qui auront lieu le 12 et 19 juin, autour d’une « droite engagée pour défendre le projet de redressement dont la France a besoin ». Eric Zemmour, le candidat Reconquête à la présidentielle a appelé "le bloc national à s’unir et se rassembler" pour les législatives, et a fait part de sa "déception" après la réélection d’Emmanuel Macron.

02 h 56 - Macron vainqueur en Occitanie
Si l’Occitanie a réélu Emmanuel Macron (53,96 %) devant Marine Le Pen (46,04 %), le président sortant a reculé dimanche dans les treize départements de la région par rapport à 2017, quatre lui préférant même la candidate de l’extrême droite. Emmanuel Macron l’a largement emporté à Toulouse, avec 77,48 % contre 22,52 % à Marine Le Pen dans la Ville rose où Jean-Luc Mélenchon était arrivé bon premier le 10 avril avec 36,93 % devant le président-candidat (26,42 %), la candidate du RN se plaçant loin derrière (9,54 %). 02 h 35 - FOG – Liste de courses à l’attention du président
Si elle continue de progresser, la quatrième candidature de Marine Le Pen pourrait bien être la bonne, en 2027. Tout est entre les mains de Macron.

Lire l’édito de FOG – Liste de courses à l’attention du président

02 h 08 - Biden félicite Macron, dit que Washington et Paris coopéreront pour "défendre la démocratie"
Le président américain Joe Biden a félicité son homologue français Emmanuel Macron pour sa réélection dimanche, affirmant que leurs deux pays continueraient à coopérer pour "défendre la démocratie". "Je suis impatient de poursuivre notre étroite coopération - notamment pour soutenir l’Ukraine, défendre la démocratie et contrer le changement climatique", a tweeté Joe Biden, qualifiant la France de "partenaire-clé pour faire face aux défis mondiaux".01 h 57 - Macron l’emporte en Ile-de-France
Engrangeant 2,2 millions de voix de plus que sa concurrente, Emmanuel Macron (73,02 %) s’impose largement face à Marine Le Pen (26,98 %) en Ile-de-France, où il réalise des scores élevés à Paris comme dans les quartiers populaires. A l’image de 2017, Emmanuel Macron sort victorieux de son duel avec la candidate du Rassemblement national en Ile-de-France, à commencer par Paris où il est plébiscité (85,10 %) et les Hauts-de-Seine où il arrive en tête avec 80,39 % des voix.

01 h 37 - Présidentielle : et si Macron avait retenu la leçon de Chirac en 2002 ?
Premier président réélu hors cohabitation, Emmanuel Macron a sitôt douché les ardeurs de son camp. Face à une France fracturée, il promet de « rassembler ».

Lire l’analyse de Nathalie Schuck Présidentielle : et si Macron avait retenu la leçon de Chirac en 2002 ? 01 h 18 - Macron recueille les 2/3 des suffrages en Bretagne, où il recule fortement
Deux électeurs bretons sur trois (66,58 %) ont voté en faveur d’Emmanuel Macron dimanche au second tour de l’élection présidentielle, un résultat supérieur à la moyenne nationale mais en recul de près de neuf points par rapport à 2017. Il y a cinq ans, le président sortant avait recueilli plus des trois quarts des suffrages (75,36 %) dans la péninsule. Cette année, la Bretagne a voté à 33,48 % pour la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen, où son parti a longtemps eu du mal à percer. Comme il y a cinq ans, le président sortant réalise son meilleur score en Ille-et-Vilaine (70,94 %), où il avait culminé à 77,67 % en 2017. Dans le Finistère, terre du président LREM de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, Emmanuel Macron recule de près de dix points à 67,50 %.

00 h 34 - Quelques incidents à Rennes
Plusieurs centaines de manifestants, principalement des jeunes "antifascistes" et "anticapitalistes", ont protesté dimanche soir contre la réélection d’Emmanuel Macron dans quelques villes de France, marquées par des incidents à Rennes ainsi

qu’à Paris, ont constaté des journalistes de l’AFP. Peu après l’annonce de la victoire du président sortant sur Marine Le Pen, ils étaient plusieurs centaines - 250 selon la préfecture - à se rassembler dans le centre de Rennes, malgré un important déploiement des forces de l’ordre.

Ils ont déployé une banderole proclamant "Ce qu’on n’aura pas par les urnes, on l’aura par la rue" avant de partir en cortège aux cris de "Macron nous fait la guerre et sa police aussi" ou "A bas l’Etat, les flics et les fachos". Des manifestants ont mis le feu à plusieurs poubelles, obligeant les pompiers à intervenir à trois reprises, selon la préfecture qui avait interdit la manifestation. Les forces de l’ordre ont procédé à quelques tirs de gaz lacrymogènes aux abords du canal qui traverse Rennes.

23 h 53 - Volodymyr Zelensky félicite Emmanuel Macron
Le président ukrainien a félicité Emmanuel Macron, qu’il a qualifié de "véritable ami", pour sa réélection. "J’apprécie le soutien de la France et j’en suis convaincu : nous avançons ensemble vers de nouvelles victoires communes ! Vers une Europe forte et unie !" a-t-il également écrit sur son compte Twitter. 23 h 14 - Marine Le Pen en tête en Corse
Les électeurs corses ont placé Marine Le Pen largement en tête dimanche au second tour de la présidentielle, avec 16 points d’avance pour la candidate du Rassemblement national devant Emmanuel Macron, dans un scrutin marqué par un fort taux d’abstention. Déjà en pole position sur cette île méditerranéenne de 340 000 habitants il y a 15 jours, Marine Le Pen a obtenu 58,08 % des suffrages exprimés en Corse, contre 41,92 % pour Emmanuel Macron. La candidate de l’extrême droite s’impose, au passage, dans toutes les principales villes de Corse, notamment à Ajaccio (58,80 %) et Bastia (58,11 %).
À Cargèse, village familial d’Yvan Colonna, ce militant indépendantiste condamné à la perpétuité pour l’assassinat du préfet Érignac en 1998, dont l’agression mortelle en prison début mars a déclenché des semaines de manifestations et de violences à travers l’île, Marine Le Pen l’a également emporté, avec 57,44 % des suffrages exprimés.
22 h 57 - Une abstention en hausse
Comme au premier tour, l’abstention a été forte dimanche, sans battre pour autant le record de 1969. Selon les estimations, elle s’est située autour de 28 %, soit un peu plus d’un électeur sur quatre qui a boudé les urnes. L’abstention a gagné 2,5 points par rapport à il y a cinq ans (25,44 %).

Et elle a également augmenté de 1,7 point par rapport au premier tour du 10 avril (26,31 %). Jamais une abstention aussi forte n’a été enregistrée à un second tour d’une présidentielle, à l’exception du record de 1969, quand les électeurs de gauche avaient, à l’appel du candidat communiste éliminé au premier tour, massivement refusé de choisir entre "bonnet blanc et blanc bonnet" (Georges Pompidou et Alain Poher).


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