« Personne n’ose témoigner par peur des représailles. » « Mon cousin a été tué il y a quelques jours. » « On ne peut plus les joindre, on leur a confisqué leur téléphone. » Voilà les réponses terrorisées de familles dont les proches sont restés à Afrine, ville kurde du nord-ouest de la Syrie. Depuis sa conquête le 18 mars par la Turquie et ses alliés syriens, des groupes armés islamistes, recueillir des témoignages sur place relève de la mission quasi impossible. Un black-out qui rappelle le temps où Mossoul et Raqqa subissaient le régime de terreur du califat de Daech.
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