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Hollande écarte toute alliance avec Assad contre l’État islamique

vendredi 29 août 2014

Montée en puissance des djihadistes au Moyen-Orient, conflit en Ukraine, guerre à Gaza, chaos en Libye, épidémie d’Ebola : le président a fixé jeudi à l’occasion de son traditionnel discours devant les ambassadeurs français les grandes lignes de sa diplomatie. Retour sur les principales déclarations du président de la République.

• Une coopération avec Assad exclue

Damas a proposé ses services aux Occidentaux afin d’éradiquer l’État islamique. La réponse de François Hollande est sans ambages : « Une large alliance est nécessaire mais que les choses soient claires : Bachar el-Assad ne peut pas être un partenaire de la lutte contre le terrorisme, c’est l’allié objectif des djihadistes. ». Le chef de l’État a par ailleurs proposé de réunir une conférence internationale à Paris, « pour organiser la coordination de l’action internationale contre l’Etat islamique, sur les plans humanitaire, sécuritaire mais aussi militaire ». Cette conférence doit se tenir rapidement, mais le chef de l’État a fixé pour préalable obligatoire la constitution d’un nouveau gouvernement irakien.

• Un message de fermeté adressé à la Russie

« S’il est avéré que des soldats russes sont présents sur le sol ukrainien, ce serait intolérable et inacceptable », a déclaré François Hollande, alors des militaires russes seraient présents dans les rangs des insurgés de l’Est ukrainien. « D’un côté, la Russie doit respecter la souveraineté de l’Ukraine, cesser son soutien aux séparatistes et les amener à accepter un cessez-le-feu bilatéral. Elle doit contrôler effectivement sa frontière et en terminer avec les transferts d’armes et de matériels. » « De l’autre, les autorités ukrainiennes doivent faire preuve de retenue dans les opérations militaires et décider d’une large décentralisation au bénéfice des régions russophones », a-t-il précisé. Et François Hollande de prévenir : « Les Européens ont dû renforcer les sanctions et, forcément, elles seront maintenues voire augmentées si l’escalade se poursuit, et je le dis nettement, je ne souhaite pas en arriver là. »

• Un « soutien exceptionnel » à la Libye

« Je vais vous livrer ma préoccupation majeure, c’est la Libye », a affirmé François Hollande. Le président de la République demande aux Nations unies d’organiser un « soutien exceptionnel aux autorités libyennes pour rétablir l’État ». « Si nous ne faisons rien de sérieux, rien de politique, rien d’international, le terrorisme se répandra dans toute la région », a mis en garde le chef de l’État. Il n’a pas précisé les formes civiles ou militaires du soutien que pourrait apporter l’ONU à la Libye. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les autorités transitoires ne sont pas parvenues à rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays. La Libye est en proie à des combats meurtriers entre milices rivales depuis la mi-juillet.


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