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Syrie : le régime accepte l’accord de cessez-le-feu

mardi 23 février 2016

L’arrêt des hostilités, décidé par Washington et Moscou, doit prendre effet le 27 février à minuit. La première tentative, vendredi dernier, s’était soldée par un échec.

Source AFP

La proposition russo-américaine sur la cessation des hostilités en Syrie a été acceptée par le régime de Damas qui a prévenu cependant qu’il continuerait à combattre les "groupes terroristes" dont l’organisation État islamique (EI) et le Front Al-Nosra, exclus de l’accord.

"La République arabe syrienne annonce qu’elle accepte la cessation des hostilités, sur la base de la poursuite des opérations militaires pour lutter contre le terrorisme de Daech (acronyme en arabe de l’EI, NDLR), le Front Al-Nosra et les autres groupes terroristes qui leur sont liés, conformément à l’annonce russo-américaine", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué parvenu à l’Agence France-Presse.

"Beaucoup de travail à faire pour l’appliquer"

"En vue de garantir le succès de la cessation des hostilités prévu samedi, le gouvernement syrien est prêt à coordonner avec le côté russe pour déterminer quels sont les régions et les groupes armés qui feront l’objet du cessez-le-feu", poursuit le ministère. L’accord russo-américain exclut l’EI, Al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda), mais aussi des organisations classées "terroristes" par le Conseil de sécurité de l’ONU et non identifiées dans le texte.

À Riyad, où des groupes clés de l’opposition syrienne étaient de nouveau réunis lundi 22 février, un porte-parole du Haut Comité des négociations (HCN) a indiqué que "les rebelles (étaient) en train d’étudier l’accord (de cessez-le-feu)". "Nous en discutons avec l’envoyé spécial américain pour la Syrie, Michael Ratney", a affirmé Riad Naasan Agha. De son côté, le secrétaire général de l’ONU a salué l’annonce américano-russe comme un "signe d’espoir pour la population syrienne". Ban Ki-moon a aussi "exhorté les parties prenantes à (le) respecter", ajoutant qu’il "reste beaucoup de travail à faire pour l’appliquer".

Depuis le début de la guerre en Syrie, le régime ne fait aucune distinction entre militants, rebelles et djihadistes, les qualifiant tous de "terroristes".


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