MosaikHub Magazine

La Chine veut contrer le rapprochement entre l’Inde et le Japon

mercredi 17 septembre 2014

Narendra Modi y met la forme et une touche intime. Le premier ministre indien a accueilli, mercredi 17 septembre dans son fief natal du Gujarat, Xi Jinping, le président chinois, le jour même de son anniversaire (64 ans). La séquence personnelle sera suivie le lendemain à New Delhi par la rencontre au sommet entre les dirigeants des deux géants de l’Asie émergente. Pour le chef du gouvernement indien, confortable vainqueur des élections législatives au printemps, cette visite du président chinois est son véritable baptême du feu diplomatique.

Issu d’une formation (Bharatiya Janata Party, BJP) se réclamant de l’idéologie nationaliste hindoue, M. Modi a bien des raisons de battre froid la Chine avec laquelle l’Inde entretient une relation malaisée, voire conflictuelle. La guerre de 1962, que New Delhi a perdue sur les hauteurs de l’Himalaya, a laissé dans la mémoire collective indienne une profonde méfiance à l’égard du grand voisin du Nord. Pourtant, M. Modi recevra avec chaleur et civilité Xi Jinping. Car son rapport à la Chine est compliqué. Il ne relève pas que de la suspicion. Il s’y mêle aussi une part d’admiration, et surtout, une grosse dose de pragmatisme.

« CHINE INDIENNE »

Lors de ses treize années passées à la tête de l’Etat du Gujarat – en qualité de chief minister (premier ministre) – M. Modi n’a jamais fait mystère du respect que lui inspirait le modèle chinois de développement, en particulier son succès dans la mise en place de plateformes manufacturières. Avocat d’une industrialisation plus volontarist...

L’accès à la totalité de l’article est protégé


Accueil | Contact | Plan du site | |

Creative Commons License

Promouvoir & Vulgariser la Technologie